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Obtenez-moi la Grâce, ô divine Marie, de vivre et mourir dans cette sainte croyance

02/11/2021

Obtenez-moi la Grâce, ô divine Marie, de vivre et mourir dans cette sainte croyance » :

« Ô Église Sainte ! Ô fidèle et sage Interprète des divins Décrets, quoi qu'en pensent ceux qui combattent notre croyance, non, Vous ne rendriez pas de si grands honneurs à la Conception de Marie, si Elle n'était Sainte et Immaculée ! Ah ! sûre dans Votre culte, Vous n'honorez ainsi que ce qui est Saint : je pense dont comme Vous en croyant que Marie a été préservée de la tâche originelle. Il est encore, ô Église Sainte, une autre voix par laquelle Vous me faites entendre Vos sentiments ! Par la bouche des Pères du premier Concile général d'Ephèse, Vous me dites que Marie fut toujours Immaculée ; par la bouche du sixième Concile général tenu à Constantinople, Vous me déclarez qu'Elle ne fut jamais infectée d'aucune contagion du péché ; par la bouche des Pères du second Concile général de Nicée, Vous m'assurez qu'Elle fut Immaculée, et plus Pure que toute la nature sensible et intellectuelle, c'est-à-dire, plus Pure que les hommes et les anges. Enfin, pour réunir toutes les autorités ensemble, par la bouche des Pères du Concile de Trente, Vous me déclarez, en parlant du Péché originel, que Vous ne prétendîtes jamais y comprendre Marie. Tel fut dans tous les siècles Votre langage. Épouse de Jésus- Christ, n'est-il pas glorieux de penser comme Vous, de parler comme Vous ? Vous ne contraignez pas ma croyance, il est vrai ; mais c'est en cela même qu'elle m'est plus honorable. Quand Vous décidez en Juge infaillible, quand Vous parlez en Arbitre souveraine, lorsque, la foudre à la main, Vous m'ordonnez de recevoir Vos décisions, Vos oracles sont pour moi une Loi nécessaire ; simple, fidèle, j'acquiesce humblement à Vos lumières, et je n'ai point d'autre mérite que celui d'une soumission absolument indispensable ; mais sur le Mystère de l'Immaculée Conception de Marie, en défendant à ma langue de blasphémer, Vous n'obligez pas, il est vrai, mon esprit à croire ; je crois cependant, et ma croyance m'est d'autant plus glorieuse qu'elle est plus libre. Mais que dis-je, libre ? J'entrevois les sentiments d'une Mère que j'aime, c'est l'Eglise ; il s'agit de l'honneur d'une Mère que j'honore, c'est Marie : en pareille conjoncture, un fils affectionné, un enfant fidèle peut-il balancer ? Non, la croyance de l'Immaculée Conception est une croyance qui m'est infiniment glorieuse, et qui, loin d'avilir mes idées, les élève et les perfectionne : pourquoi ? Parce que c'est penser d'une manière honorable à Dieu, honorable à sa Sainteté, à sa Grandeur, à sa Sagesse, à sa Bonté ; honorable à Marie, parce que c'est Lui assurer le plus grand de tous les privilèges, et un privilège d'autant plus glorieux, qu'il est plus singulier ; honorable à moi-même, parce que c'est penser d'une manière conforme à ce qu'il y a eu de plus éclairé, de plus respectable dans l'Église, et comme l'Église elle-même. Je crois donc constamment, ô Vierge Sainte, que Vous êtes le Chef d'Œuvre de la Toute-Puissance du Créateur, que non seulement, par les Qualités éminentes qui Vous distinguaient, et qui devaient faire de votre Personne le miracle de votre sexe, rien dans l'ordre de la Nature ne pouvait Vous être comparé ; mais encore que le premier effet de Votre élection et de Votre prédestination, a été une Grâce de la Toute-Puissance divine par Laquelle Vous êtes devenue, après Jésus-Christ, la Première des élus de Dieu : en sorte, ô Marie, que dès le bienheureux moment de votre Conception, déjà pleine de Grâce et de l'Esprit-Saint, Vous avez eu droit de dire à bien plus forte raison que le prophète Isaie : « Avant que je visse le jour, le Seigneur m'a appelée » (Dominus ab utero vocavit me). Dès le sein de ma mère, Il m'a fait sentir l'impression de sa Grâce, et Il s'est souvenu de mon nom : « de ventre matris meæ recordatus est nominis mei ». Obtenez-moi la Grâce, ô divine Marie, de vivre et mourir dans cette sainte croyance ».

Ainsi soit-il.

Abbé Arnaud-Bernard d'Icard Duquesne (1732-1791)

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