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La vie des sept fondateurs des Servites de Marie.

11/06/2020


Les Sept saints Fondateurs de l'Ordre des Servites de la Bienheureuse Vierge Marie, confesseurs, dont la mise au tombeau est mentionnée à leurs 
jours respectifs

Un même esprit de vraie fraternité les unissait pendant leur vie ; la vénération du peuple les a entourés, sans les séparer, après leur mort ; le souverain Pontife Léon XIII les a pareillement inscrits ensemble au catalogue des Saints.

1255

La liturgie honore aujourd'hui sept nobles Florentins, qui « ont enrichi en 1223 l'Église d'une nouvelle famille religieuse ».

Ils reçurent, par une circonstance providentielle, de la bouche de petits enfants le nom de « Serviteurs de Marie ».

Illustres par la naissance, ces Fondateurs le furent surtout par la salutaire influence de leur Ordre en France, en Allemagne et en Pologne.

« Leur race demeure éternellement et leur gloire ne sera jamais effacée », car ils se survivent dans leurs disciples.

1256

Quittant tout, ils se retirent à Monte Cenario, près de Florence, expient par leurs austérités les péchés des hommes coupables et, revêtant un habit de deuil que leur montre la Vierge, méditent constamment la Passion de Jésus et les sept douleurs de Marie, au pied de la Croix.

« Embrasés d'amour pour la Mère affligée de Jésus », « associons-nous aux larmes » des Saints que nous fêtons aujourd'hui, afin que « méritant de goûter les fruits de la Rédemption du Christ », « nous ayons part aussi à leurs joies ».

  • Ces Sept Fondateurs sont fêtés ensemble, et ils sont nommés à leur dies natalis respectif :

    S. Bonfils, le 1er janvier ;

    S. Alexis Falconieri, le 17 février ;

    S. Amédée, le 18 avril ;

    S. Hugues, le 3 mai ;

    S. Sostène, le 3 mai ;

    S. Bienvenu, le 1er août ;

    S. Manet, le 20 août.


Ordre des Servites de Marie

Ordre des servites de Marie Ordre de droit pontifical 

Approbation pontificale 13 mars 1249

Institut Ordre mendiant

Type contemplatif & apostolique

Spiritualité servite

Règle Règle de saint Augustin

Structure et histoire

Fondation 15 août 1233

Florence

Fondateur Sept fondateurs

Abréviation O.S.M

Autres noms anciennement nommés Serfs de la Vierge, Blancs-Manteaux

Patron Notre Dame des Douleurs

Site web site web principal de l'ordre monastique

Liste des ordres religieux

L'Ordre des servites de Marie (en latin : Ordo Servorum Beatae Virginis Mariae) est un ordre mendiant de droit pontifical.

Sommaire

  • 1 Historique

Historique

Les 7 fondateurs ayant une vision de la Vierge

L'Ordre des Servites de Marie est fondé en 1233 par sept riches marchands florentins laïcs quittant le monde du commerce pour s'adonner à la vie religieuse. D'abord installés extra muros (près de ce qui est aujourd'hui la Piazza della Santissima Annunziata de Florence), ils partent ensuite sur le Mont Senario. Ils multiplient les communautés dans le nord et le centre de l'Italie. Leur piété est centrée sur le culte de la Vierge Marie et particulièrement les douleurs qu'elle a éprouvées.

Parmi les sept fondateurs, Bonfils, Amédée, Bienvenu, Manet, Sostène, Hugues et Alexis, le seul qui soit resté frère lai est saint Alexis Falconieri (1200-1310), mort plus que centenaire.

L'ordre est approuvé par Rome en 1249. En 1250, ils fondent un oratoire servite à la Basilica della Santissima Annunziata à Florence. Une chapelle porte leur nom et une loggia donne également sur la Piazza.

En 1258, Saint Louis donna, aux moines de l'ordre des Servites de Marie, un couvent, situé à Paris dans l'actuel IVe arrondissement, rue de la Parcheminerie, l'actuelle rue des Blancs-Manteaux, qui porte encore leur nom[1]. Pendant quelques dizaines d'années, à Paris, jusqu'à l'attribution de ce monastère aux moines de l'ordre de Saint-Guillaume, les Servites furent surnommés les Blancs-Manteaux, en raison de la couleur de leur habit, le blanc, symbole de la virginité de Marie.

En 1274, à la suite du IIe concile de Lyon, l'ordre est suspendu en raison de la décision prise par un concile précédent d'interdire la création de nouveaux ordres mendiants[2], suppression confirmée par le pape Innocent V en 1276. Philippe Benizi, ministre général de l'ordre, plaide brillamment sa cause à Rome, et l'ordre est rétabli par le pape Jean XXI en 1277 et à nouveau approuvé par Rome en 1304. L'ordre est supprimé du Royaume de France par la Commission des réguliers à partir de 1772.

Les fondateurs de l'ordre furent canonisés ensemble comme un seul homme par le pape Léon XIII le 15 janvier 1888. Parmi les plus célèbres des saints et bienheureux de l'ordre des Servites on trouve Pérégrin de Forlì (en Italie), considéré comme le saint patron des malades incurables, prié aujourd'hui par les cancéreux et les sidéens, et Philippe Benizi, réformateur de l'ordre. 


2018-9. Des Sept Saints Fondateurs de l'Ordre des Servites de Marie et du scapulaire noir de Notre-Dame des Sept Douleurs.

12 février,
Fête des Sept Saints Fondateurs de l'Ordre des Servites de Marie.

Monogramme des Servites de Marie

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Vous ne serez sans doute pas étonnés si je vous dit que les Sept Saints Fondateurs de l'Ordre des Servites de Marie sont au nombre de nos saints de prédilection au Mesnil-Marie.
Parce que d'une part leur dévotion est peu répandue en France et que d'autre part l'Ordre des Servites est y également assez peu connu, je me propose aujourd'hui de vous en parler un peu.

- Qui étaient ils ?

Bonfilio [Bonfils] dei Monaldi (né probablement en 1198), Giovanni [Jean] di Buonagiunta (né en 1206), Benedetto [Benoît] - dit Manetto - dell' Antella (né en 1203), Bartolomeo [Barthélémy] - dit Amadeo - degli Amidei (né en 1204), Ricovero [Ricover] - dit Uguccio [Hugues] - dei Lipi-Uguccioni (né en 1204), Ghirardino [Girardin] - dit Sostène - Sostegni (né en 1205) et Alessio [Alexis] Falconieri (né en 1200) appartenaient aux meilleures familles de l'opulente cité commerçante de Florence, en Toscane : en 1233, ils étaient tous âgés de 30 à 35 ans.

Pour avoir de bons repères chronologiques, il faut se souvenir qu'en 1233, nous sommes seulement la septième année après la mort de Saint François d'Assise (+ 3 octobre 1226). C'est une période particulièrement riche et intense dans le domaine de la spiritualité et de la quête de Dieu, en cette période que l'on a appelée « l'Italie des communes » : de très nombreux laïcs des deux sexes, aspirent à une vie fervente et pénitente sans pour autant entrer dans les ordres monastiques traditionnels dont les grandes abbayes étendent leurs vastes domaines à l'extérieur des cités, tout en exerçant de véritables droits féodaux. C'est ce qui explique le succès des fondations de Saint François d'Assise et de Saint Dominique de Guznam et des Tiers-Ordres pour les fidèles laïcs rattachés à ces deux familles religieuses ; c'est ce qui explique également le souci de réforme des Ordres anciens qui se fait alors jour ; c'est ce qui explique aussi la multiplication des mouvements spirituels pénitents, sous forme de confréries ou de petites fraternités (avec de graves dérives parfois).


- Leur vocation :

Le 15 août 1233 donc, ces sept très fervents laïcs participaient à une pieuse réunion de la confrérie mariale à laquelle ils appartenaient, lorsque la Sainte Mère de Dieu leur apparut à chacun séparément leur demandant, comme le dit la quatrième leçon du brévaire pour la fête de ce jour, « d'embrasser un genre de vie plus saint et plus parfait ».
La biographie rédigée à partir des documents anciens lors de leur canonisation, en 1888 [« Histoire des Sept Saints Fondateurs de l'Ordre des Servites de Marie » par le Père Sostène-Marie Ledoux - éd. Delhomme et Briguet, 1888], met dans la bouche de Notre-Dame les paroles suivantes :
« Quittez le monde, retirez-vous ensemble dans la solitude, afin d'y combattre contre vous-mêmes et d'y vivre entièrement pour Dieu. Vous jouirez ainsi de consolations toutes célestes. Ma protection et mon assistance ne vous manqueront jamais ».

Ils se rendirent compte qu'ils étaient sept à avoir bénéficié de cette même grâce et de ce même appel, et ayant demandé conseil à l'archevêque de Florence, le 8 septembre suivant, en la fête de la Nativité de Notre-Dame, « afin de débuter dans une vie plus sainte au jour même où la Mère de Dieu avait commencé sa vie très sainte parmi les mortels » (bréviaire - 4ème leçon de matines), ayant renoncé à leur rang et à leurs richesses et portant un rude cilice sous des habits de pauvres, ils commencèrent à mener la vie commune dans une humble masure accolée à un oratoire hors des murs de la ville.
« Dieu montra par un miracle combien cette résolution, Lui était agréable. Peu de temps après, comme ces sept hommes parcouraient la ville de Florence, en demandant l'aumône aux portes des maisons, il arriva tout à coup qu'ils furent acclamés Serviteurs de la bienheureuse Vierge Marie par la voix de petits enfants, et entre autres de Saint Philippe Beniti à peine âgé de quatre mois. Ce nom leur fut désormais toujours conservé » (bréviaire - 5ème leçon de matines)..

Il faut apporter ici une précision lexicale : en français, on parle des Servites de Marie, et on rapproche bien sûr le mot « servite » de celui de « serviteur ». En français, un « serviteur » est une personne qui est « au service » d'une autre, d'où le sens habituel de domestique, d'employé de maison. Même s'il se trouve dans un emploi subalterne, un « serviteur » demeure une personne qui jouit pleinement de ses droits civiques, qui est salariée mais juridiquement libre au regard de la loi.
En italien, comme en latin, on emploie le mot « servi ». Or « servi » est le pluriel de « servus » qui exprime en fait bien autre chose que notre moderne idée de « service ». Un « servus », en latin classique, c'est un esclave. Aussi pour bien comprendre en vérité le nom qui fut attribué miraculeusement à nos sept Florentins par les petits enfants il faut avoir bien présente à l'esprit cette notion d'esclavage : un « servus » ne s'appartient pas à lui-même, il est la propriété d'une autre personne qui a tous les droits sur lui. Les Servites de Marie sont les esclaves de la Sainte Mère de Dieu : ils ont abdiqué leur liberté entre ses mains, ils lui appartiennent en totalité, ils sont dans son entière dépendance, ils sont ses esclaves. Si l'on voulait rendre exactement en français tout ce que contient le mot - latin ou italien - « servi », il faudrait plutôt le traduire par « serf ». L'idée du « saint esclavage de Marie » n'est donc pas une notion inventée de toutes pièces par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

C'est très probablement dès le début de leur vie commune aux portes de Florence que les Sept Saints Fondateurs adoptèrent la pratique de la récitation du chapelet des Sept Douleurs (voir > ici).
C'est là aussi qu'ils adoptèrent un règlement de vie commune et qu'ils décidèrent d'être des mendiants, dépendant totalement des aumônes et dons suscités par la divine Providence dans le coeur de charitables fidèles.


- La fondation de l'Ordre des Servites :

La cinquième leçon du bréviaire continue : « Voulant éviter le concours du peuple et pressés par l'amour de la solitude, ils se retirèrent tous au mont Sénar. Ils y commencèrent un genre de vie vraiment céleste. Habitant des cavernes, vivant d'eau et d'herbes sauvages, ils mortifiaient leur corps par des veilles et d'autres austérités. La passion du Christ et les douleurs de sa Mère affligée étaient l'objet de leurs continuelles méditations. Comme ils s'y livraient avec plus d'ardeur un jour de Vendredi Saint, la bienheureuse Vierge elle-même leur apparut à deux reprises, leur montrant l'habit sombre qu'ils devaient revêtir, et leur fit connaître qu'elle aurait pour très agréable qu'ils établissent dans l'Église un nouvel Ordre religieux, destiné à garder perpétuellement et à propager parmi les peuples la dévotion aux douleurs qu'elle a souffertes pour nous au pied de la croix du Seigneur... »

Le Mont Sénar - en italien Monte Senario - est une élévation qui se trouve à 4 lieues au nord de Florence et culmine à quelque 818 mètres.
C'était un endroit paisible et boisé relativement difficile d'accès, ce qui en faisait un lieu propice à la solitude et à une vie de recueillement, et il appartenait en partie à la mense épiscopale de Florence.
Nos sept pieux Florentins, dont la vie fervente et mortifiée aux portes de la cité attirait de plus en plus de visiteurs désireux de les interroger et de s'entretenir de spiritualité avec eux, aspirèrent rapidement à une plus grande solitude. S'ils ne possédaient rien, ils étaient toutefois les protégés de l'archevêque. Rien d'étonnant dès lors à ce que la Madone leur désignât elle-même ce mont pour qu'ils en fassent leur thébaïde et que le pieux archevêque ne s'empressât d'acquiescer à ce qu'ils s'y retirassent. C'était à la fin du mois de mai 1234.
Ils bâtirent une chapelle (un prêtre s'était adjoint à eux en qualité de chapelain) et aménagèrent pour eux-mêmes les grottes et cavités naturelles qui se trouvaient aux alentours : leur vie dès lors s'équilibra entre les offices en commun et les moments de prière et de travail en solitaires. A tour de rôle, ils allaient quêter dans les villages voisins.
Peu à peu, des jeunes gens vinrent les trouver et leur demandèrent de s'associer à leur vie si édifiante.

L'apparition de la Très Sainte Mère de Dieu authentifiée par l'Eglise et rappelée dans la cinquième leçon du bréviaire citée plus haut eut lieu le Vendredi Saint 13 avril 1240. Ils virent, au milieu d'une nuée d'anges dont certains portaient les instruments de la Passion, la Vierge Marie resplendissante qui portait en ses mains des vêtements de couleur noire. Tout près d'elle, un ange tenait un livre dans une main et une palme d'or dans l'autre. Elle leur adressa ces paroles :
« (...) Voyez le genre de vêtements dont je veux que vous soyez revêtus : ils indiquent par leur couleur sombre les douleurs que j'ai ressenties en ce jour par suite de la mort de mon Fils unique. Vous avez dédaigné les vêtements aux couleurs variées usités dans le monde ; aussi il vous sera désormais facile de porter ceux-ci, qui rappelleront extérieurement les douleurs que j'ai endurées dans mon cœur. Recevez également cette Règle d'Augustin, afin qu'ornés du titre d'or de mes Serviteurs, vous obteniez cette palme de la vie éternelle ».

L'archevêque de Florence, lui-même averti par une communication de la Mère de Dieu, fut heureux de présider lui-même à la cérémonie de vêture au cours de laquelle ils prirent le saint habit confectionné sur le modèle que leur avait montré la Bienheureuse Vierge, puis, après le temps du noviciat de recevoir leurs vœux de religion.


- Développement et approbation de l'Ordre - mort et canonisation des Sept Saints Fondateurs :

« Ces bienheureux Pères, auxquels de nombreux compagnons vinrent bientôt s'adjoindre, commencèrent alors à parcourir les villes et les bourgades de l'Italie, principalement celles de l'Étrurie ; ils prêchèrent partout Jésus crucifié, apaisant les discordes civiles et rappelant au sentier de la vertu une multitude presque infinie de pauvres égarés. La France, l'Allemagne et la Pologne, aussi bien que l'Italie, eurent part à leurs travaux évangéliques. Enfin, après avoir répandu au loin la bonne odeur du Christ et s'être rendus illustres par des miracles, ils quittèrent cette terre pour s'en aller au Seigneur. Comme la religion et la vraie fraternité les avaient réunis dans un seul et même amour pendant leur vie, ainsi, après leur mort, furent-ils ensevelis dans le même tombeau et entourés de la même vénération parmi les peuples.
Les souverains Pontifes Clément XI et Benoît XIII confirmèrent de leur autorité suprême le culte qui leur était constamment rendu depuis plusieurs siècles. Léon XIII ayant approuvé les miracles que Dieu avait opérés par leur intercession, après que, déclarés Vénérables, il eut été permis de les invoquer en commun, les inscrivit au catalogue des Saints dans la cinquantième année de son sacerdoce et régla qu'à l'avenir, un Office et une Messe seraient célébrés chaque année en leur honneur dans l'Église universelle »
(bréviaire - sixième leçon de matines).

Je n'entrerai pas dans les détails des développements de l'Ordre, ni des péripéties et controverses qui agitèrent l'Eglise à cette époque et suscitèrent quelques difficultés pour sa reconnaissance définitive par le Saint Siège comme Ordre mendiant de droit pontifical. Je n'entrerai pas davantage dans les détails de la vie et de la mort des Sept Saints Fondateurs : six d'entre eux furent ordonnés prêtres, mais Saint Alexis Falconieri, par humilité, refusa d'être élevé au sacerdoce et voulut s'attacher aux plus humbles tâches pour le service de ses frères. En revanche il survécut longuement à ses six compagnons puisqu'il s'éteignit le 17 février 1310 à l'âge de 110 ans !
Il fut le directeur spirituel de sa petite nièce, Sainte Julienne Falconieri (1270-1341), fondatrice des Soeurs Servites de Marie.


- Le scapulaire noir des Sept Douleurs de Notre-Dame :

Le scapulaire noir des Sept Douleurs de Notre-Dame, est un scapulaire approuvé par l'Eglise qui y a attaché des grâces spirituelles et des indulgences.
Comme tous les scapulaires, il se compose de deux rectangles de laine noire reliés entre eux par des cordons. Bien qu'elles ne soient pas nécessaires, sur ces rectangles d'étoffe sont souvent cousues des représentations pieuses de la Piéta ou du Coeur de Marie transpercé de sept glaives.
Ce scapulaire noir est la « réduction » du grand scapulaire des religieux tel qu'il fut donné par la Mère de Dieu elle-même aux Sept Saints Fondateurs de l'Ordre des Servites le Vendredi Saint 13 avril 1240.
Originellement, le scapulaire noir des Sept Douleurs était donné aux membres des confréries de la Vierge des Douleurs et du Tiers Ordre des Servites de Marie comme signe de leur lien avec l'Ordre. Les personnes qui le portent doivent s'engager à réciter quotidiennement au moins sept Pater noster et sept Ave Maria en l'honneur des Sept Douleurs de Notre-Dame et à les honorer par une vie chrétienne exemplaire, la pratique de la pénitence et la méditation assidue des souffrances de Marie.
Autrefois, seuls les Servites étaient habilités à les bénir et à les imposer, mais à l'heure actuelle le code de droit canonique en vigueur autorise tout prêtre à administrer tous les sacramentaux dont les scapulaires font partie.

Il ne faut pas confondre le scapulaire noir des Sept Douleurs de Notre-Dame avec le scapulaire noir de la Passion dont l'origine se trouve dans la congrégation des Passionistes.

Publié dans : De liturgia, De Maria numquam satis, Nos amis les Saints


    1. Bien sûr, cet Ordre s'est diffusé en France (par exemple à Paris l'église dite « des Blancs-Manteaux » leur avait été attribuée) et dans les anciens Pays-Bas et Flandres : la révolution française les a chassés... mais ils sont à nouveau présent en France et en Belgique. Une visite sur leurs divers sites internet vous en apprendra davantage sur leurs actuelles implantations.

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