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Histoire de Notre Dame des neiges devenue La Basilique Sainte-Marie-Majeur. Rome.

08/09/2020


NOTRE-DAME des NEIGES


Sous le pontificat du Pape Libère, il y avait à Rome un patricien du nom de Jean, marié à une dame de haute naissance. Ils n'avaient pas d'enfant. Déjà bien avancés en âge, ils résolurent, à défaut d'héritiers, de léguer tous leurs biens à la très Sainte Vierge. Ils prièrent avec une ferveur nouvelle, multiplièrent leurs jeûnes et leurs bonnes oeuvres, dans le but d'apprendre de la Reine du Ciel Elle-même comment Elle voulait que leur fortune fût employée.

Le 5 août 366, Elle leur apparut en songe séparément et leur dit que la Volonté de Son divin Fils et la Sienne était que leurs biens fussent employés à la construction d'une église sur le mont Exquilin, au lieu qu'ils trouveraient, le matin, couvert de neige. Les deux saints époux, à leur réveil, se communiquèrent leurs révélations, furent remplis de joie en voyant qu'elles se confirmaient l'une l'autre, et allèrent aussitôt trouver le Pape pour l'informer de ce que Dieu leur avait fait connaître.

Libère, qui avait eu un songe semblable, ne douta point que ce fût un prodige céleste. Il fit assembler le clergé et le peuple et marcha en procession vers le lieu indiqué, pour constater la réalité de cette merveille. Le patricien Jean et sa femme suivirent le cortège, et, quand la procession fut arrivée sur la colline, on aperçut un emplacement couvert de neige, sur une étendue de terrain suffisante pour bâtir une vaste église.

L'édifice fut bâti aux frais des deux époux, avec une grande magnificence, et on lui donna le nom de Sainte-Marie-des-Neiges, à cause du miracle qui en signala l'origine; ensuite on la nomma basilique de Libère, en souvenir du Pape sous le pontificat duquel elle fut commencée; plus tard, elle reçut le nom de Sainte-Marie-de-la-Crèche, parce que les restes précieux de la crèche qui avait servi de berceau au Sauveur du monde y furent apportés de Bethléem et s'y conservent encore dans une châsse d'argent.

Aujourd'hui l'église de Sainte-Marie-des-Neiges porte le nom de Sainte-Marie-Majeure, parce qu'elle est, tant par sa beauté que par son antiquité, la première des nombreuses églises dédiées, à Rome, sous l'invocation de Marie. Après la basilique incomparable de Saint-Pierre et celle de Latran, la plus vénérable de toutes par son ancienneté, Sainte-Marie-Majeure est une des plus splendides églises de Rome.

La Basilique Sainte Marie Majeure de Rome.

La basilique Sainte Marie Majeure

En août 356 la Vierge apparaît au Pape Libère et lui demande de construire une église, qui lui sera dédiée, à l'endroit où il aura neigé durant la nuit.

Le 5 août, au matin, une procession se dirige vers la colline de l'Esquilin indiquée par la Vierge pour y découvrir un espace recouvert de neige. Le Pape Libère construisit un premier édifice à cet emplacement...

Sainte Marie Majeure, est l'une des 4 basiliques majeures de Rome, faisant partie des 7 églises de pèlerinage.



La basilique Sainte Marie Majeure actuelle est le fruit de nombreuses transformation réalisées au cours du temps, du Vème au XVIIème siècle.

Aux parties les plus anciennes, sont ajoutées l'abside et le transept au XIIIème siècle, suivi de la construction du grand campanile en 1377.

Les alentours sont aménagés à la fin du XVIème et au début du XVIIème siècle. C'est à cette époque que l'obélisque, provenant du mausolée d'Auguste, et que la colonne provenant de la basilique de Maxence, sont transférés sur les places de l'Esquilin (à l'arrière de la basilique) et sur la place Sainte Marie Majeure.

Les XVIème et XVIIème siècles sont eux aussi riches en transformations avec l'ajout de chapelles et la construction des deux façades baroques.

Pour en savoir plus sur l'obélisque de l'Esquilin

La façade principale, sur la place Sainte Marie Majeure, comprend une très belle loggia pour les bénédictions papales. Des mosaïques du XIVème siècle ornent l'intérieur de la loggia, accessibles moyennant une obole...

L'intérieur, bien que modifié au fil du temps, garde un aspect proche des origines. La nef centrale est bordée de 40 colonnes ioniques, la séparant des nefs latérales lui donnant l'aspect typique des basiliques antiques.

Les nombreuses mosaïques de la basilique sont exceptionnelles.

Les plus anciennes, du Vème siècle sont situées dans la nef centrale dans de petits compartiments entre le haut des colonnes et les fenêtres. Elles illustrent des scènes de l'ancien testament, à gauche la genèse et à droite l'exode. Celles de l'arc triomphal, elles aussi du Vème siècle, illustrent des scènes de l'enfance du Christ.

La mosaïque de l'abside, plus récente, date de la fin du XIIIème siècle illustre le couronnement de la Vierge et en-dessous, la dormition de la Vierge. Pour en savoir plus sur l'histoire du couronnement de la Vierge.

Le superbe plafond à caissons est du XVème siècle et a été doré grâce à l'or des Amériques, don du roi d'Espagne.

Les deux chapelles méritent votre attention. La première en forme de croix grecque, dite chapelle Sixtine abrite le tombeau du Pape Sixte Quint (représenté agenouillé) et de Pie V (trônant).

Au centre un tabernacle de bronze doré soutenu par des anges surmonte une chapelle souterraine contenant les reliques de la crèche de Bethléem.

Basilique Sainte Marie Majeure à Rome : Miracle et mélange de styles [Esquilin] - Vanupied

Mêlant les styles paléochrétien, roman, baroque et Renaissance, la basilique Sainte-Marie-Majeure date du 5ème siècle et est dédiée à la Vierge Marie. Elle fait partie de quatre basiliques majeures de Rome et abrite la première crèche en pierre.

> Façade de la basilique Sainte Marie Majeure de Rome. 

La basilique Sainte Marie Majeure à Rome est située sur la colline de l'Esquilin au sud de la gare de Termini dans le quartier moderne de Rome.

Une apparition miraculeuse

La basilique est aussi appelée Sainte-Marie-aux-Neiges. Selon la légende, le pape Libère vit la Vierge Marie en songe lui demandant de construire une basilique à l'endroit où la neige tomberait le lendemain, en plein mois d'août, d'où son emplacement sur la colline de l'Esquilin.

L'histoire contredit la légende et donne la paternité de la basilique au pape Sixte III au 5ème siècle. Par la suite, de nombreux papes y entreprirent des travaux de remaniement. L'abside et le transept datent du 13ème siècle, de même que le campanile roman. Deux chapelles sont annexées à l'édifice aux 16ème et 17ème siècles.

> Dome de la chapelle Paoline de la basilique Sainte Marie Majeure à Rome. Photo de LivioAndronico

La visite de la basilique Sainte Marie Majeure

La façade principale, de style baroque, comprend une élégante loggia à trois arches décorée de mosaïques. Cinq portes donnent accès à l'intérieur de la basilique, dont la Porte Sainte.

L'intérieur de la basilique est composé d'une nef centrale et de deux nefs latérales séparées par des colonnes ioniques de marbre et de granit. En levant les yeux, on peut admirer des mosaïques du 5ème siècle illustrant des scènes de la Genèse et de l'Exode.

> Nef de la basilique Sainte Marie Majeure à Rome - Photo de Livioandronico2013

Le plafond à caissons date de la période Renaissance tandis que le sol est réalisé en marbre et décoré de motifs géométriques dans le style cosmatesque. En approchant du maître-autel, on remarque un haut baldaquin ouvragé abritant des reliques ainsi que des fresques illustrant le Couronnement de la Vierge.

La basilique abrite également deux chapelles richement décorées. La chapelle Sixtine, à droite, date du 16ème siècle et est surmontée d'une coupole décorée de fresques. Elle accueille les restes du pape Sixte V. La chapelle Pauline, à gauche, date du début du 17ème siècle. Elle abrite un retable de la Vierge à l'enfant ainsi que le tombeau de Pauline Bonaparte, la soeur de Napoléon.

> Coronation de la vierge dans la Basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.

Informations pratiques Basilique Sainte Marie Majeure à Rome

La basilique Sainte Marie Majeure à Rome est située sur la colline de l'Esquilin au sud de la gare de Termini.


La Basilique Papale de Ste Marie Majeure

La Basilique de Sainte Marie Majeure, située sur le sommet du col Esquilin, est une des quatre Basiliques patriarcales de Rome et est la seule qui ait conservée les structures paléochrétiennes. La tradition veut que fut la Vierge à indiquer et inspirer la construction de sa demeure sur l'Esquilin. En apparaissant dans un rêve au patricien Jean et au pape Liberio, elle demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué. Le matin du 5 août, le col Esquilin apparut couvert de neige. Le pape traça le périmètre de la nouvelle église et Jean pourvut à son financement. De cette église il n'y a, à ce jour, aucun vestige mis en evidence par le fouilles, si pas un pas du Liber Pontificalis où on affirme que le pape Liberio "Fecit basilicam nomini suo iuxta Macellum Liviae". Même les récentes fouilles sous l'actuelle basilique, ont permis de mettre même à jour d'importants vestiges archéologiques comme le superbe calendrier du II-III siècle apr. J.C. ainsi que les restes des murs romains partiellement visibles lors de la visite du musée, mais rien de l'ancienne construction. Le clocher, de style roman de la renaissance, de 75 mètres de hauteur, est le plus haut de Rome. Il a été construit par Grégoire XI lors de son retour d'Avignon à Rome au sommet de celui-ci on été installées cinq cloches. L'une d'elle, la "dispersée", répète chaque soir a vingt-et-un heures, par un son unique, l'appel à tous les fidèles. En passant par le portique, sur la droite, se trouve la statue de Philippe IV d'Espagne, bienfaiteur de la Basilique. L'esquis de l'œuvre, qui a été réalisée par Girolamo Lucenti au XIII siècle, est de Gian Lorenzo Bernini.
Au centre, la grande porte en bronze réalisée par Ludovico Pogliaghi en 1949, avec des épisodes de la vie de la Vierge, des prophètes, des Évangélistes et quatre femmes que dans l'Ancien Testament préfigureront la Vierge. À gauche la Porte Sainte, bênie par Jean Paul II le 8 décembre du 2001, portée à son accomplissement par le sculpteur Luigi Mattei et offerte à la basilique des Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Au centre le Christ renaissant, le modèle represente l'homme au Suaire, qui apparaît à Marie, représentée comme la Salus Populi Romani. En haut à gauche l'Annonciation au puits, épisode tiré de l'Évangile apocryphe, à droite la Pentecôte. En bas dans le côté gauche,le Concile d'Éphèse, qui établit Marie comme THEOTÒKOS, à droite le Concile du Vatican II qui la voulut Mater Ecclesiae. Les armes de Jean Paul II et sa devise sont représentées dans la partie haute, les deux du bas appartiennent au Cardinal Furno, archiprêtre de la Basilique, et de l'ordre du Saint-Sepulcre. L'actuelle basilique remonte au V siècle apr.J.C. Sa construction est liée au Concile d'Éphèse du 431 apr.J.C. qui ploclamât Marie Theotòkos, Mère de Dieu, voulu et financié par Sixte III, Évêque de Rome. En entrant, on est impressionné devant l'étendue de sa splendeur, de ses marbres et la richesse des décorations; l'effet monumental et grandiose est surtout dû à la forme de la structure de celle-ci et à l'harmonie régnant dans les éléments de son architecture.

Construite en suivant les canones du "rythme elégant" de Vitruve, la basilique est divisée en trois nefs par deux files de précieuses colonnes sur lesquelles court un artistique ensemble ininterrompu vers l'abside de deux arcs réalisés à la construction de la Chapelle Sixtine et Paoline. Entre les colonnades et le plafond, les murs à l'origine ajourés par des grandes fenêtres, à ce jour seul la moitié a été conserve en état, les autres ont été murées. Aujourd'hui, par les fenêtres existantes, on peut admirer des fresques qui représentent l"Histoire de la vie de Marie". Au-dessus des fenêtres et des fresques, une frise en bois décoré d'exquises entailles représentants une série de taureaux chevauchées d'amours s'unissant au cadre du plafond. Les taureaux sont le symbole des Borgia et les armes de Callixte III et Alexandre VI, les deux papes Borgia, se détachent au centre du plafond. Il n'est pas bien clair de ce que fut la contribution de Callixte III à la réalisation de cette œuvre, certes celui qui la réalisa fut Alexandre VI, il y posa son empreinte lorsqu'il était encore archiprêtre de la Basilique: le plafond fut dessiné par Giuliano de Sangallo et complété par son frère Antonio.

La tradition veut que la dorure ait été réalisée avec la premier arrivée d'or provenant d'Amérique offert par Isabelle et Ferdinand d'Espagne à Alexandre VI. A nos pieds s'étant comme un merveilleux tapis le plancher en mosaïque réalisée par les maîtres marbriers Cosma et offert à Eugène III au XII siècle, par Scoto Paparoni et son fils Jean, deux nobles romains. L'harmonie de Sainte Marie Majeure est due en particulier aux splendides mosaïques de la nef du V siècle, voulue de Sixte III se développant le long de la nef central et sur l'arc de triomphe. Les mosaïques de la nef centrale reprennent quatre cycles d'Histoire Sacrée, dans leurs ensemble les protagonistes de celles-ci sont Abraham, Jacob, Moïse et Josué, qui veulent témoigner de la promesse de Dieu au peuple Hébreu d'une terre et son aide à la rejoindre. Le récit, qui ne suit pas un ordre chronologique, se developpe sur le mur de gauche prés de l'arc de triomphe avec le sacrifice sanglant de Melchisedek, roi-prêtre. Sur ce panneau ressort fortement l'influence iconographique romaine. Melchisedek, représenté dans une pose d'offrant, et Abraham, en toge sénatoriale, rappellent le groupe equestre du Marc-Auréle.

Les panneaux suivants illustrent des épisodes de la vie d'Abraham antérieurs au premier panneau. Cela, a fait croire que chaque panneau était fin en soi, cela jusqu'à ce qu'une étude plus approfondie des mosaïques est arrivè à la conclusion que la décoration fut étudiée et voulue. Le panneau avec Melchisedek sert à raccorder les mosaïques de la nef avec ceux de l'arc de trionphe où est recomptée l'enfance du Christ roi et prêtre. Ensuite est entamé le récit sur Abraham, personnage le plus important de l'Ancien Testament, celui auquel Dieu promet une "nation grande et puissante"; avec Jacob, à qui Dieu confirme la promesse faite à Abraham; que Moïsè va libérer le peuple de l'esclavage dans lequel il était né en le rendant "peuple élu"; avec Josuè qui le mènera en terre promise. Le chemin se termine avec deux panneaux, réalisés et peints en fresque au temps des restaurations voulues par le Cardinal Pinelli, qui représentent David qui mène l'Arche de l'Alliance à Jérusalem et le Temple de Jerusalem édifié par Salomon. Il est dans la lignée de David qui naîtra Christ, l'enfance duquel est illustré et tiré à travers les épisodes de l'Évangile apocryphe, dans l'arc de triomphe. En 1995 Jean Hajnal a réalisé un nouveau vitraille dans la rosace de la façade principale. Elle représente l'affirmation du Concile du Vatican II, où Marie, elevée fille de Sion, represente l'anneau de conjonction entre l'Église du Vieux Testament, représentée par le candélabre à sept branches, et du Nouveau, symbolisée par le calice de l'Eucharistie. L'arc de triomphe se compose de quatre registres: en haut à gauche l'Annonciation, dans laquelle Marie est vêtue comme une princesse romaine, avec en main le fuseau avec lequel elle tisse le voile en pourpre destiné au temple dont elle était la servante. Le récit se poursuit avec l'annonce à Joseph, l'adoration des rois Mages et le massacre des innocents. Sur ce panneau il est presque obligatoire d'observer la figure avec le manteau bleu qui donne les épaules aux autres femmes: elle est Sainte Elisabeth qui fuit avec St. Jean dans ses bras.

À droite la présentation au Temple, la fuite en Egypte, la rencontre de la Sacrée Famille avec Afrodisio, le gouverneur de la ville de Sotine. Selon un Évangile apocryphe, lorsque Jésus arrive fugitif à Sotine, en Egypte, les 365 idoles du capitolium tombent. Afrodisio terrifié par le prodige en se rappelant la fin du Pharaon, va avec son armée à la rencontre de la Sacrée Famille et adore l'Enfant en lui reconnaissant la divinité. Le dérnier panneau représente les Mages en presence de Hérode. Aux pieds de l'arc les deux villes de Betléem à gauche et de Jérusalem à droite. Si Betléem est le lieu où Jésus naît et où se produit sa première Épiphanie, Jerusalem est la ville où il y meurt et ressuscite (est un lien avec la crainte de l'apocalypse de sa venue définitive à la fin des temps, mis en évidence par le trône vide au centre de l'arc, trône ou s'appuient Pierre et Paul, le premier appelé par Jesus Christ à répandre la "Bonne nouvelle" entre les hébreux, l'autre entre les Gentils et les païens). Tous ensemble formeront l'Église dont Pierre est guide et Sixte III son successeur. Puisque tel est comme "episcopus plebi Dei" revient à lui de mener le peuple de Dieu vers Jérusalem céleste. Au XIII siècle Nicolas IV, premier Pape franciscain, décide d'abattre l'abside originale et de construire l'actuel en la reculant de quelque mètre, en tirant entre elle et l'arc un transept pour le choeur. La décoration de l'abside fut exécutée par le franciscain Jacopo Torriti et les travaux furent payés par les Cardinaux Jacques et Pierre Colonna. La mosaïque de Torriti se divise en deux parties distinctes: dans la cavité absidale il y a le couronnement de la Vierge, dans la bande au dessous sont représentés les instants les plus importants de sa vie. Au centre de la cavité, renfermés dans un grand cercle, Christ et Marie sont assis sur un grand trône représenté comme un divan oriental. Le Fils pose sur le chef de la Mère la couronne ornée de pierres précieuses. Dans cette mosaïque Marie n'est pas vue seulement comme la Mère, mais plutôt comme l'Église Mère, épouse du Fils. À leurs pieds le soleil et la lune, et au tour choeurs d'anges adorant auxquels viennent s'ajouter St. Pierre, St. Paul, St. François d'Assisi et le pape Nicolas IV à gauche Jean-Baptiste, Jean-Évangéliste, Saint'Antoine et le donateur Cardinal Colonna à droite. Dans le reste de l'abside une décoration à des racèmes bourgeonne à partir de deux troncs posés à l'extrême droite et à l'extrême gauche de la mosaïque. Dans la bande qui se trouve à la base de l'abside les scènes de la vie de la Vierge sont disposés à droite et à gauche du "Dormitio" placés vraiment sous le Couronnement. Ce mode de décrire la mort de la Vierge est typique de l'imagerie byzantines, mais il se répandit également en Occident après les Croisades. La Vierge est étendue sur le lit et, pendant que les anges se prépare à enlever de la vue des Apôtres stupéfait son corps, Jesus Christ prend dans ses bras son "âme" blanche, attendue au ciel. Torriti enrichit la scène avec deux petites figures franciscaines et d'un laïque avec le béret du XIII siècle.

Au dessous de la "Dormitio" le Pape Benoît XIV placera la merveilleuse "Nativité de Christ" de Mancini. Entre les piliers ioniens sous les mosaïques, l'architecte Fuga a placé les bas-reliefs exécutés par Mino del Reame représentant la Naissance de Jésus, le miracle de la neige et la fondation de la basilique par le Pape Libère, la Présentation de Marie et l'Adoration des Mages.
Toujours œuvre de Fuga est le baldaquin qui domine l'autel central devant lequel on trouve la Confession , voulue par Pie IX et réalisé par Vespignani, où est placé le reliquaire de la crèche. Le reliquaire est en cristal, en forme de berceau, et contient des pièces de bois que la tradition affirme appartenir à la Crèche sur laquelle fut déposé Jésus Enfant. Il fut exécuté par Valadier et offert à l'ambassadrice du Portugal.
La statue de Pie IX, le pape du dogme de l'Immaculée Conception est œuvre d'Ignazio Jacometti et fut placée dans l'hypogée selon la volonté de Léon XIII.

Le Pavement
En entrant dans la Basilique on reste admiratif devant la particularité du pavement en mosaïque due aux maîtres marbriers Cosma connus comme "cosmateschi" (sièc. XIII).

Chapelle Cesi
Voulue par le Cardinal Paul Émile Cesi et par son frère Frédéric fut réalisée au tour de 1560 et l'auteur reste inconnu, on retient toutefois que celle-ci fut projetée par Guidetto Guidetti, en collaboration avec Jacques della Porta.

Regina Pacis
La statue de la Regina Pacis,(commandée par Benoît XV en remerciement pour la fin de la première guerre mondiale), a été réalisée par Guido Galli. Sur le visage de la Vierge, séance en trône "Regina Pacis et Sovrana dell'universo", se remarque un sens de tristesse.
La Cappella Sforza
Á coté de l'entrée deux lapidaires rappellent que la chapelle fut réalisée en remerciement au cardinal Guide Ascanio Sforza de Santafiora, archiprêtre de la basilique, et son frère, le cardinal Alexandre Sforza Cesarini, qui en soigna la décoration exécutée en 1573. Selon le Vasari, l'auteur et projecteur a été Michel-Ange Buonarroti, qui nous a laissé deux de ses œuvres où il est bien visible l'originale plante avec ses ellipses sur les côtés et un vain rectangulaire qui accueille l'autel. Les portraits insérés dans les monuments funèbres et le retable d'autel (1573) ont été attribuées à Gerolamo Siciolante de Sermoneta (1521-1580), au début de sa carrière il fut fortement influencé par les maniérisme des artistes romains comme Perin del Vaga, en suite amateur d'un classicisme archaïsant, naturaliste et intellectuellement mature. La table carrée sur l'autel est de Siciolante et représente l'Engagement de la Vierge, l' aboutissement des ses plans est bien organisée pour passer sans secousses de l'ambiance terrain à celui de céleste, où figure Marie assise, discrète en prière.
Tombe de Bernini
"La Noble famille du Bernin attend ici la Résurrection". Face à la grandeur du génie du Bernin, on est quelque peu déçu en constatant la simplicité de la plaque tombale d'un des plus grands artistes du 600.

La crèche
En face de l'autel de l'Hypogée, face à la statue de Pie IX et sous ses armes, est conservée et gardée précieusement une célèbre relique, communément appelée "Sacré Berceau". Elle s'offre à la vue des fidèles dans sa précieuse urne ovale de cristal et d'argent, réalisée par Valadier et placée sur l'autel du même nom.

La crèche d'Arnolfo di Cambio
L'image sentimentale et spirituelle de la reconstruction d'une "Crèche" en souvenir d'un événement vénéré, a ses origines en 432 quand le Pape Sixte III (432/40) créa dans la basilique primitive une "Grotte de la Nativité" semblable à celle de Bethléem. Les nombreux pélerins qui revinrent de Terre Sainte à Rome, portèrent en don de précieux fragments du Bois du berceau sacré (cunabulum) aujourd'hui conservés dans le reliquaire doré de la Confession.
De nombreux pontifes eurent à coeur, dans les siècles suivants, la grotte sacrée de Sixte III, jusqu'à ce que le Pape Nicolas IV en 1288 commanda à Arnolfo di Cambio une représentation sculptée de la "Nativité".
Nombreux furent les remaniements et les changements dans la Basilique et quand le Pape Sixte Quint (1585/90) voulut ériger dans la nef droite une grande chapelle dite du Saint Sacrement ou Sixtine, il commanda en 1590 à l'architecte Domenico Fontana de transférer sans la démolir l'antique "Grotte de la Nativité" avec les éléments survivants sculptés par Arnolfo di Cambio.

Les trois Mages avec des vêtements et des chaussures élégants, en style gothique rude, et Saint Joseph admirent stupéfaits et respectueux le miracle de l'enfant dans les bras de la Madone (de P. Olivieri) réchauffés par le boeuf et l'âne. 

Adresse : Piazza di S. Maria Maggiore, 42, 00100 Roma RM, Italie
Horaires d'ouverture : De 7h à 18h45.
Prix d'entrée : Entrée gratuite. 

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