Apparition de Marie, Rosa Mystica à Pierina Gilli. Monti chiari et à Fontanelle. Italie de Nord.

[01] Voici une histoire en résumé de la majorité des apparitions de « Rosa Mistica » à Pierina Gilli (PRO MANUSCRIPTO) MARIE APPARAÎT sous la dénomination "ROSA MISTICA" à MONTICHIARI et à FONTANELLE I. Commencement des apparitions à MONTICHIARI 

en 1947. Montichiari, avec son bourg annexe Fontanelle, est une petite ville de l'Italie du Nord, à 20 km de Brescia, la ville épiscopale. Elle est située au pied des Alpes italiennes, déjà dans la plaine fertile du Pô et peut se traduire en français par: montagne lumineuse. Sur une hauteur avancée se trouve le vieux château de Marie et la vénérable église San Pancrazio. Première apparition -Pierina Gilli (prononcer Djili décédée le 12 janvier 1991) naquit le 3 août 1911 à Montichiari et était infirmière à l'hôpital de ce lieu. La Sainte Vierge lui apparut la première fois dans une chambre de l'hôpital au printemps 1947. La Madone, sous l'aspect d'une dame d'une beauté merveilleuse, portait un vêtement violet et un voile blanc autour de sa tête. Elle était très triste et ses yeux étaient pleins de larmes qui tombaient par terre. Sa poitrine était transpercée par trois grands glaives. La Mère de Dieu lui dit : "Prière, Pénitence, Réparation" et se tut. Deuxième apparition -Le 13 juin 1947 la Mère de Dieu apparut de nouveau à l'hôpital, tôt un dimanche matin, mais cette fois-ci elle était vêtue de blanc et à la place des trois glaives, elle avait trois roses: une blanche, une rouge et une rose dorée. Pierina Gilli lui demanda: "Ayez la bonté de me dire qui vous êtes!". En souriant elle répondit: « Je suis la Mère de Jésus et la Mère à vous tous ». Ici elle fit une pause puis poursuivit: "Notre-Seigneur m'envoie pour apporter une nouvelle dévotion mariale à tous les instituts d'hommes et de femmes, à tous les ordres religieux et aussi aux prêtres séculiers. Je promets à ces instituts séculiers, à ces ordres religieux et aux prêtres séculiers qui me vénéreront d'une manière particulière, qu'ils auront ma protection spéciale, une éclosion accrue de vocations religieuses, moins de fausses vocations 

[02] et une grande sainteté chez les serviteurs de Dieu. Je souhaite que le 13 de chaque mois soit célébré comme un jour marial. Pendant les 12 jours qui précèdent, des prières spéciales doivent être faites pour le préparer". Avec une expression de grande joie, elle continua à parler: « Ce jour-là, je ferai descendre sur les instituts et ordres religieux, les prêtres séculiers qui m'auront ainsi honorée une surabondance de grâces et une grande sainteté dans la vocation. Je souhaite que le 13 juillet de chaque année soit célébré en l'honneur de "Rosa Mistica" c'est-à-dire "La Rose Mystique". » Alors Pierina demanda si elle ferait un miracle. La Mère de Dieu répondit: « Le miracle le plus évident consistera en ceci: les âmes consacrées qui depuis longtemps et surtout pendant la guerre se sont refroidies dans leur bon esprit, de sorte qu'elles sont devenues infidèles à leur vocation et l'ont même trahie, ces consacrés qui ont provoqué par leurs graves manquements des châtiments et des persécutions contre l'Église, comme c'est le cas actuellement, elles cesseront d'offenser gravement Notre Seigneur. Elles feront revivre l'esprit d'origine de leurs saints fondateurs ! » Ces paroles mirent fin au dialogue. Maintenant elle expliqua aussi à Pierina 

LA SIGNIFICATION DES TROIS GLAIVES ET DES TROIS ROSES. 

Quelle explication bouleversante à prendre très au sérieux ! Le premier glaive signifie la perte des vocations sacerdotales et religieuses. Le deuxième glaive signifie que des prêtres et des consacrés vivent en état de péché mortel. Le troisième glaive signifie que des prêtres et des consacrés commettent la trahison de Judas. (Avec l'abandon de la vocation, ils perdent aussi souvent la foi et le bonheur éternel et deviennent des ennemis de l'Église). La rose blanche signifie: l'esprit de prière. La rose rouge signifie: esprit de réparation et disposition au sacrifice. La rose d'or ou dorée signifie: esprit de pénitence. 

3e apparition du 22 octobre 1947 -La belle dame apparut de nouveau et cette fois-ci à la chapelle de l'hôpital de Montichiari pendant un office. Beaucoup d'employés de l'hôpital même, quelques médecins et des gens de l'endroit étaient présents.

[03] Notre-Dame insista pour la réalisation de la dévotion déjà recommandée et dit entre autres: "Mon Divin Fils, dégoûté par les incessantes offenses, voulait laisser s'exercer sa justice. Alors je me suis placée comme médiatrice entre Lui et les hommes, et tout particulièrement entre Lui et les âmes consacrées". Pierina l'en a remerciée au nom de toutes les personnes présentes. Notre-Dame prit congé en laissant à Pierina un merveilleux souvenir et dit: "Vivi d'amore !", ce qui veut dire: "Vivez d'amour!" - d'amour du prochain!" 

4e apparition du 16 novembre 1947 -Notre-Dame apparut en public dans l'église paroissiale (la cathédrale de Montichiari) en présence de quelques personnes, parmi elles aussi des prêtres. Entre autres elle dit: « Notre-Seigneur, mon divin Fils Jésus en a assez des nombreuses et graves offenses des hommes par les péchés contre la sainte pureté... » (Ici elle fit une pause puis continua) : "Il voudrait envoyer un déluge de châtiments...". Elle s'arrêta de nouveau quelques instants et poursuivit: "J'AI INTERCÉDÉ pour qu'encore une fois Il ait pitié. C'est pourquoi je demande prière et pénitence en réparation de ces péchés". Pierina répondit par un oui à ces désirs exprimés par la Sainte Vierge. La conversation se poursuivit: « Je prie très instamment les prêtres d'avertir les hommes avec une grande charité de ne pas continuer à commettre ces péchés. Je donnerai mes grâces à tous ceux qui coopéreront à expier ces péchés. » Pierina interrogea: "Nous sera-t-il alors pardonné ?". La Sainte Vierge répondit: "Oui, dans la mesure où on ne les commet plus". A ces mots, elle s'éloigna. 

5e apparition du 22 novembre 1947 -Lors de cette apparition, de nouveau dans l'église paroissiale, en présence de plusieurs personnes, la Sainte Vierge ordonna à Pierina Gilli de dessiner d'abord avec la langue quatre croix par terre au centre de la cathédrale, exactement sous la coupole. (Un acte humiliant de réparation!). Puis elle y posa ses pieds et dit: "Je descends en cet endroit; car ici auront lieu de grandes conversions". Un peu attristée, elle poursuivit : "A I 'heure actuelle, ce sont justement les chrétiens de la nation italienne qui offensent le plus Notre-Seigneur, mon Divin Fils Jésus, par les péchés contre la sainte pureté. C'est pourquoi le Seigneur exige : 

PRIÈRE, GRANDE DISPONIBILITÉ AU SACRIFICE ET PÉNITENCE. »

 Pierina interrogea: "Que devons-nous faire pour accomplir votre désir de prière et de pénitence ? Elle répondit pleine de douceur : 

[04] "Prière !" - alors elle se tut quelques instants et continua: "Pénitence, cela veut dire accepter toutes les petites croix quotidiennes et aussi accomplir le travail en esprit de pénitence". Et avec majesté elle fit une promesse avec ces mots : "Le 8 décembre, à l'heure de midi j'apparaîtrai encore une fois dans la paroisse et ce sera l'heure de grâce." Pierina Gilli demanda: "Expliquez-moi, s'il vous plaît! Que veut dire l'heure de la grâce ?" Elle répondit: "L'heure de la grâce sera un événement de grandes et nombreuses conversions." Ici elle s'arrêta de nouveau quelques instants, puis continua: "Des âmes tout endurcies, froides comme ce marbre, seront touchées par la grâce divine et redeviendront fidèles et aimant Dieu." Ce fut l'unique fois que la Sainte Vierge avait annoncé à Pierina sa venue prochaine. Les autres apparitions eurent toujours lieu d'une façon inattendue. 6e apparition du 7 décembre 1947 -Lors de cette apparition, de nouveau dans l'église paroissiale, seulement trois personnes étaient présentes, parmi elles le Père confesseur de la voyante. La Sainte Vierge, "Rosa Mistica", porta un manteau blanc. Celui-ci fut tenu, à droite par un garçon, à gauche par une fillette, les deux également vêtus de blanc. La Sainte Vierge dit: "Demain je montrerai mon Coeur Immaculé si peu connu des hommes." Ici elle fit une pause puis continua à parler: "A Fatima j'ai fait propager la dévotion de la consécration à mon Coeur" et, continuant avec une grande tendresse: « A Bonate, j'ai essayé de le faire pénétrer dans les familles chrétiennes", (Bonate est située dans la région de Bergame où Notre-Dame était apparue pendant la guerre). » Ici suit une pause prolongée. Puis elle continua : "Mais ici, à Montichiari, je souhaite que la dévotion déjà recommandée en tant que ROSA MISTICA UNIE à la vénération de mon Coeur Immaculé soit approfondie dans les instituts religieux et les communautés monastiques, afin que ces âmes consacrées obtiennent des grâces accrues de mon Coeur Maternel." Ici la Sainte Vierge fit part à Pierina d'un secret et promit qu'elle viendrait elle-même lui annoncer quand elle devrait le révéler. Pierina demanda: "qui sont les deux enfants à vos côtés ?". Elle répondit: "Jacinta et Francisco Marto de Fatima. Ils seront maintenant tes compagnons dans toutes tes tribulations. Eux aussi ont beaucoup souffert, bien qu'ils furent beaucoup plus petits que toi. Vois, ce que je souhaite de toi: simplicité et bonté comme en ces enfants." La Madone étendit les bras en signe de protection, leva les yeux vers le [05] ciel et s'écria: "Sia benedetto il Signore !" ce qui veut dire: « Que le Seigneur soit loué! » et elle disparut. 

7e apparition du 8 décembre 1947 -A l'occasion de cette grande fête mariale, plusieurs milliers de personnes venues de toutes parts étaient accourues pour l'apparition annoncée. Ce n'est qu'à grand peine que Pierina Gilli réussit à pénétrer dans l'église comble. Elle s'agenouilla au centre de la nef à l'endroit où les autres apparitions avaient eu lieu. Pendant qu'on disait encore le chapelet, Pierina s'écria : "Oh! la Madone !" Aussitôt se fit un grand silence. Le curé, venu ultérieurement dans la paroisse, Monseigneur Abate Francesco Rossi, a rapporté que beaucoup de personnes présentes lui auraient fait le récit de ce moment: bien que des milliers de personnes furent présentes dans la cathédrale comble, il s'était fait un tel silence qu'on aurait pu entendre voler une mouche. La Madone se montra à Pierina sur un grand escalier blanc qui était orné des deux côtés de roses: des roses blanches, rouges et dorées. La Mère de Dieu sourit et dit: "Je suis l'Immaculée Conception." Et continuant à descendre l'escalier avec une grande majesté, elle dit: "Je suis Marie de la grâce, c'est-àdire la pleine de grâces, Mère de mon divin Fils Jésus-Christ". Descendant encore les escaliers, elle poursuivit: "Par ma venue ici, à Montichiari, je souhaite être invoquée et vénérée sous le nom "Rosa Mistica" ». 

"JE SOUHAITE QUE CHAQUE ANNÉE, LE 8 DÉCEMBRE, A L'HEURE DE MIDI, 

on célèbre "L'HEURE DE GRÂCE POUR LE MONDE ENTIER" 

"Par cet exercice, on obtiendra de nombreuses grâces spirituelles et corporelles." Et elle continua : "Notre Seigneur, mon divin Fils Jésus accordera sa très grande miséricorde pour autant que les bons continueront à prier pour les pauvres pécheurs. Qu'on veuille faire part, le plus vite possible au pasteur suprême de l'Église catholique, le Pape Pie XII, que c'est mon souhait que cette HEURE de GRÂCE soit connue et diffusée dans le monde entier. Celui qui ne peut pas se rendre à l'église doit prier chez lui à l'heure de midi et il recevra alors mes grâces. Celui qui prie ici sur ce marbre et verse des larmes de repentir trouvera une voie sûre et recevra de mon coeur maternel protection et grâces." A ce moment la Mère de Dieu montra à Pierina son coeur et la Madone magnifiquement resplendissante d'amour laissa s'échapper ces mots : "Vois ce coeur qui aime tant les hommes, tandis que le plus grand nombre l'accable d'outrages !" Ici elle s'arrêta quelques

[06] instants. "Lorsque les bons et les méchants s'uniront dans une prière unanime, ils obtiendront de ce coeur miséricorde et paix. Présentement les bons ont obtenu par moi du Seigneur miséricorde celle-ci a arrêté un grand châtiment" Puis continuant en souriant: "Sous peu, on reconnaîtra la grandeur de cette heure de grâce." Pierina remarqua qu'Elle voulait s'éloigner et lui dit : "Oh, belle et chère Mère de Dieu, je vous remercie. Bénissez ma patrie, l'Italie, bénissez le monde entier, tout particulièrement le Saint-Père, les prêtres, les consacrés, les pécheurs !" La Mère de Dieu répondit: "J'ai déjà préparé une surabondance de grâces pour les enfants qui écoutent ma voix et qui prennent à coeur mes souhaits". Par ces mots, la vision prit fin. Lors de cette apparition, la Mère de Dieu confia à Pierina un secret avec la promesse qu'elle reviendrait pour lui dire quand le moment serait venu pour l'autorité ecclésiastique de le révéler. 

GUÉRISONS MIRACULEUSES à L'OCCASION de L'APPARITION 

Lors de cette apparition, des parents amenèrent à l'église un garçon d'environ cinq à six ans qui par suite de poliomyélite ne pouvait ni marcher ni se tenir debout, et une jeune fille d'environ 26 ans atteinte d'une grave tuberculose qui depuis neuf ans déjà ne pouvait plus prononcer un seul mot. Les deux furent instantanément et complètement guéris. La jeune fille qui depuis neuf ans ne pouvait plus faire sortir un mot entonna maintenant à pleine voix un chant d'allégresse et depuis peut chanter et parler sans difficulté. Le garçon avait été porté sur les bras des parents à l'église, maintenant il pouvait se tenir debout et marcher. Plus tard on le montra publiquement, depuis un balcon sur la grande place devant la cathédrale, à la foule en liesse, et tous très émus purent se convaincre comme l'enfant sautait de-ci, de-là. L'enfant racontait: "J'ai vu la Madone dans la cathédrale et elle m'a souri avec bonté." Depuis ce temps, les deux sont en bonne santé. Le jeune homme s'est marié il y a quelques années, la jeune fille est devenue une pieuse religieuse toute donnée à une vie d'expiation pour les consacrés. Un troisième miracle eut lieu, non pas en la cathédrale même de Montichiari, mais dans une maison de la ville. Une jeune fille, d'environ 36 ans, fut guérie chez elle au moment de l'apparition. Depuis son enfance, elle n'était pas tout à fait normale, mais sans avoir l'esprit complètement dérangé. Surtout elle ne pouvait pas parler. Mais le pire était qu'elle ne pouvait contrôler ses besoins. Sa belle-soeur dut rester près d'elle à la maison, pendant que son père [07] se rendit à la cathédrale pour l'apparition annoncée de la Sainte Vierge. Sa belle-soeur récitait le chapelet à la maison au moment de l'apparition et s'exclama spontanément: 

"O chère Mère de Dieu, si vraiment tu apparais en ce moment à la cathédrale de Montichiari, guéris donc maintenant cette pauvre malade !". Au même instant, cette malade fut complètement et durablement guérie, elle finissait maintenant avec sa belle-soeur le chapelet à haute voix et comblée de bonheur. Lorsque le père revint de la cathédrale, plein d'étonnement et de joie, il trouva sa fille guérie. Ce miracle surtout eut un grand retentissement et fut plus tard reconnu, aussi par plusieurs médecins, comme étant le plus important et le plus significatif, vu que dans ce cas toute suggestion de masse était exclue. La guérison fut durable. La jeune fille mourut après quelques années; mais un frère vit encore qui peut témoigner de tout ce qui s'est passé. 

II. LES APPARITIONS à FONTANELLE

 Sur l'ordre de l'évêque diocésain de Brescia, Monseigneur Giacinto Tredici, Pierina passa plusieurs années à Brescia comme aide dans un couvent de religieuses. Le très estimé Père Giustino Carpin de la communauté des Franciscains de l'endroit était et est resté depuis son directeur spirituel. En 1966, commence une deuxième période des apparitions de la Sainte Vierge. En février 1966, Pierina priait dans sa chambre devant l'autel de la Sainte Vierge. Alors elle eut la grande joie de la revoir. La Mère de Dieu lui adressa des paroles de consolation et d'encouragement et lui annonça pour le dimanche suivant, 17 avril 1966, qui fut celui de Quasimodo une nouvelle apparition à FONTANELLE. Fontanelle est un bourg annexe de Montichiari, situé à quelques kilomètres de la cathédrale. Pierina avait passé son enfance dans les environs et connaissait très bien Fontanelle. Fontanelle est une grotte d'eau, vers laquelle conduit un vieil escalier de pierre. L'évêque diocésain de Brescia fut mis au courant de l'apparition annoncée pour le dimanche de Quasimodo. Il ordonna à Pierina d'en garder un silence absolu, seulement accompagnée d'une amie, elle se rendit à Fontanelle. 1ère apparition à "Fontanelle" -Dimanche de Quasimodo, 17 avril 1966: Pierina récitait le chapelet sur le chemin de Fontanelle, allant de long en large au-dessus de la grotte. A l'heure de midi, après la sonnerie de l'Angélus, la Sainte Vierge apparut et dit : "Mon divin Fils Jésus est tout amour et il m'a envoyée ici pour donner à cette source une vertu miraculeuse de guérison... En signe de pénitence et de [08] purification, baise cette marche supérieure !" - Un escalier grossier de pierre mène par environ dix marches du chemin vers la source. « Continue à descendre, reste agenouillée et baise encore une fois la marche! » Pierina descendit la marche sur les genoux en glissant à reculons. La Sainte Vierge la suivit. A ce moment-là on put très bien voir ses pieds nus. Pour la troisième fois, la Mère de Dieu lui dit: "Maintenant baise encore une fois les marches et fais ériger ici un crucifix." De la main gauche, la Madone en désigna l'endroit. "Les malades et tous mes enfants doivent d'abord demander pardon à mon divin Fils, baiser avec amour cette Croix, ensuite ils doivent puiser l'eau et boire." La belle dame se rendit alors près de la source et dit: "Prends de la vase, de la boue dans tes mains... ensuite lave-toi avec l'eau! Ceci doit te montrer que le péché dans les coeurs de mes enfants devient de la vase, de la boue, mais lavées dans l'eau des grâces, les âmes sont de nouveau purifiées et redeviennent dignes de la grâce." La Sainte Vierge se baissa, toucha à deux endroits la source avec ses mains. Après cela elle dit : "Que l'on fasse connaître à tous mes enfants les désirs de mon Fils Jésus de l'année 1947. » J'ai alors communiqué ses désirs et mes messages dans la cathédrale de Montichiari. 

« JE SOUHAITE ET RÉPÈTE QUE LES MALADES ET TOUS MES ENFANTS VIENNENT ICI PRÈS DE CETTE SOURCE MIRACULEUSE. » 

« Maintenant ta mission est ici au milieu des malades et tous ceux qui ont besoin d'aide. Je souhaite en plus: dis aux croyants qu'ils doivent d'abord se rendre à l'Église, là adorer mon Divin Fils Jésus au très Saint-Sacrement de l'autel. Après ils doivent venir ici. Ils doivent d'abord remercier le Seigneur qui est extrêmement bon et miséricordieux, qui a fait don à Montichiari de tant d'amour et de grâce !" A ces mots, elle commença à s'élever, ouvrit ses bras et avec eux son manteau qui prit une surface infinie dans l'univers. A son bras était suspendu un chapelet blanc. Sur le côté droit du manteau, on vit en bas la cathédrale de Montichiari où avaient eu lieu les apparitions en 1947. Plus loin, on vit à droite SOUS SON MANTEAU, le "CHÂTEAU DE MARIE", un château du moyen-âge sur une des hauteurs entourant Montichiari. Ce château est maintenant, grâce à la Divine Providence, un centre et un foyer pour personnes malades, souffrantes et âgées. Lorsque, il y a quelques années, il fut mis en vente, des personnes intéressées voulaient l'acquérir pour en faire une boite de nuit. Quand le curé de l'époque eut connaissance de ces [09] projets, il voulait à tout prix les empêcher. On pria beaucoup, avant tout aussi "Rosa Mistica". Comme une illumination du ciel surgit alors la pensée d'acquérir le château dans un but caritatif. Pour la réalisation de ce projet, on put obtenir l'engagement d'un apôtre célèbre de la Caritas, Monseigneur Luigi Novarese, qui, en Italie, avait déjà fondé plusieurs foyers pour personnes malades, souffrantes et âgées. Il acheta le château et en fit un foyer avec chapelle pour prêtres âgés et malades. Pour l'inauguration solennelle du foyer, le curé du lieu avait invité Monseigneur Rossi et aussi Monseigneur Joao Pereira Venancio, à l'époque encore évêque de Fatima. Il s'intéressa vivement aux apparitions de "Rosa Mistica". Déjà un grand nombre de prêtres passent "le soir de leur vie" au château de Marie; à l'occasion on y offre aussi des journées de recueillement pour le mouvement caritatif. L'ancien curé de Montichiari (1949-1971) Monseigneur Abate Francesco Rossi a déclaré: "Pour moi, c'est un évident et très grand miracle de Rosa Mistica". Car maintenant le château, l'ancien château "de Marie" au lieu d'une demeure du péché est devenu un lieu de prière, d'expiation et d'amour du prochain." Sur le côté gauche de l'apparition, sous le manteau, qui paraissait incommensurablement vaste, Pierina vit un très grand ensemble de constructions. Celui-ci devait représenter les futures grandes oeuvres de charité qui plus tard s'élèveraient autour de la source. La Mère de Dieu disait: "Je souhaite et répète qu'ici les malades et tous mes enfants doivent venir: à la source de la grâce." Avec un merveilleux sourire, Elle disparut vers le ciel. Au moment de cette première apparition à Fontanelle, quelques enfants jouaient dans le voisinage et racontèrent plus tard chez eux: "Pierina Gilli a vu la Sainte Vierge près de la source." 2e apparition à Fontanelle -Le 13 mai 1966, jour anniversaire de la première apparition mariale à Fatima en 1917. Le 13 mai la Sainte Vierge apparut de nouveau à Pierina Gilli près de la source en présence d'environ 20 personnes vers 11 h 40. Elle dit entre autres: "Qu'on diffuse partout la nouvelle de ma venue ici à la source." Pierina répliqua: "Comment puis-je faire cela si on ne me croit pas et qu'on m'en empêche ?" La Mère de Dieu répondit: "Ta mission est ici, comme je te l'ai déjà demandé". Pierina implora: "Chère Mère de Dieu, si ici vous ne faites pas de miracle, les autorités ecclésiastiques ne me croiront pas. Je vous en prie: faites un miracle!" Sur cela, la Mère de Dieu sourit maternellement à Pierina, mais ne fit pas de réponse à sa prière et après une pause elle dit : "Mon divin Fils est [10] tout amour. Le monde court à sa ruine. J'ai encore une fois obtenu miséricorde; c'est pourquoi il m'a envoyée de nouveau à Montichiari pour apporter les grâces de son amour... Pour sauver l'humanité, il faut: Prière. Sacrifice - Pénitence." Après cela la Sainte Vierge montra à sa droite la source que le 17 avril 1966 elle avait déjà touchée deux fois de ses mains et dit: "Je souhaite qu'ici un bassin confortable soit installé pour pouvoir y plonger les malades... - montrant du côté gauche - cette autre partie de la source doit rester réservée pour boire." Pierina répondit: "Oui, je le dirai." Pierina continuait à demander si elle reviendrait. La Mère de Dieu sourit, mais ne fit pas de réponse à la question. Pierina implora son aide et lui recommanda des personnes qui s'étaient adressées à elle. Elle continua à interroger la Sainte Vierge: "Comment doit-on appeler cette source ?" La Mère de Dieu répondit: 

"LA SOURCE DE LA GRÂCE". 

Et à la question: "Quel est votre nom ?" elle répondit : "ROSA MISTICA - ROSE MYSTIQUE" A ce moment, elle étendit ses bras et dans le même mouvement le manteau spacieusement étalé et dit en souriant: "Je suis venue pour apporter aux âmes de mes enfants amour, union et paix. Je vous en prie, ne jetez pas de boue sur l'amour du prochain !" "Oui, je vous remercie", dit Pierina et elle demanda la signification du manteau immense qu'elle déployait sur le monde entier. La Mère de Dieu y répondit : "Cela signifie mon amour maternel qui veut entourer toute l'humanité et tous mes enfants." Pierina demanda encore une fois: "Que doit-on faire ici à Fontanelle?" La Mère de Dieu répondit: "Des oeuvres de charité à l'égard des malades qui viendront ici". Pierina la remercia en lui envoyant de la main un baiser d'amour au nom de toute l'humanité. Elle accepta ce geste avec une grande joie et pleine de grâce, longtemps elle souriait à Pierina, et disparut vers le ciel. 

[11] Histoire des apparitions de Rosa Mistica à Pierina Gilli (suite) 3e apparition à Fontanelle -Le 9 juin 1966 Jour de la Fête-Dieu La Mère de Dieu apparut au-dessus de la source, pleine de beauté et de majesté et posa les pieds sur un champ de blé en train de mûrir. XLa Sainte Vierge disait : « Aujourd'hui, mon divin Fils Jésus m'a envoyée de nouveau ici, jour de la Fête-Dieu, fête de l'unité et fête de l'amour. » En même temps, elle étendit ses bras en disant : « Comme je souhaite que ce blé devienne du pain eucharistique en beaucoup de communions réparatrices! » Les yeux tournés pleins de majesté vers le ciel, elle poursuivit : « Je souhaite que ce blé aille à Rome en beaucoup d'hosties et qu'il atteigne Fatima pour le 13 octobre. » Pierina demanda : « Doivent-ils donner tout le blé dans ce but? » La Sainte Vierge répondit à cela : « Je souhaite que des cœurs généreux exaucent ce désirR Je souhaite qu'ici un auvent soit érigé avec une statue dont le regard soit tourné vers la source. » Pierina dit : « Oui, je le dirai, mais je ne comprends pas comment vous l'entendez. » Alors la Sainte Vierge lui désigna un hall et continua : « Je souhaite que la statue soit portée ici en procession pour le 13 octobre. Mais auparavant je souhaite que la population de Montichiari se consacre à mon Cœur Immaculé. Montichiari est le lieu que mon divin Fils veut choisir pour m'y envoyer dans le but d'y apporter les grâces de son amour. » Pierina demanda à la Mère de Dieu si la consécration devait avoir lieu le matin ou au moment du transport de la statue. La sainte Vierge lui répondit : « Avant d'apporter la statue. » 4e apparition à Fontanelle -Le 6 août 1966 - Fête de la Transfiguration du Christ La Sainte Vierge se tourna vers Pierina et dit : « Mon divin Fils Jésus m'a de nouveau envoyée ici pour demander 

l'UNION MONDIALE de la COMMUNION RÉPARATRICE 

et ceci doit avoir lieu le 13 octobre. Ce jour de Communion Réparatrice doit s'étendre dans le monde entier et doit être célébré déjà en cette année 1966, et devra ensuite se renouveler chaque année. Aux prêtres et aux fidèles qui favoriseront cette pratique eucharistique, je promets une surabondance de mes grâces. »

[12] Pierina questionna encore une fois au sujet du blé et la Mère de Dieu répondit : « Qu'on envoie de ce blé à mon fils bien-aimé, le Pape Paul VI et qu'on lui dise que c'est du blé de son pays natal de Brescia, de Montichiari, et que ce blé a été béni par notre visite. Qu'on lui dise aussi ce que mon divin Fils Jésus Christ souhaite.. et aussi ce qui concerne Fatima! » Pierina demanda : « Que doit-on faire de blé restant? La Mère de Dieu répondit : « Qu'on en fasse de petits pains et qu'on les distribue ici à la source à Fontanelle un jour qui est à fixer, en souvenir de notre visite. Et cela doit être un signe de reconnaissance à l'égard des enfants qui cultivent la terre. Après mon Assomption au ciel, je me suis toujours posée comme Mère et Médiatrice entre mon divin Fils Jésus Christ et l'humanité entière. Combien de grâces ai-je accordées pendant tous ces sièclesR Combien de bienfaitsR combien de châtiments ai-je arrêtésR Combien de dialogues ai-je menés avec les âmesR Combien de visites ai-je rendues à la terre pour apporter mes messages, mais les hommes continuent à offenser le Seigneur! D'où précisément mon désir d'une union mondiale de la Communion Réparatrice. C'est un acte d'amour, de reconnaissance des enfants de Dieu envers le Seigneur. J'ai choisi ce lieu de Montichiari parce que parmi les cultivateurs simples et modestes, on trouve encore l'humilité comme ce fut le cas pour le pauvre Bethléem. Cet endroit, où l'on priera toujours beaucoup, deviendra un lieu d'abondantes bénédictions. » Par décision épiscopale de l'Ordinaire du lieu, Pierina Gilli ne peut plus se rendre à « Fontanelle » depuis 1966 et elle obéit à cette interdiction. Mais la Mère de Dieu n'est pas assujettie à une interdiction humaine, ni à un lieu. Pierina relate d'autres apparitions, ainsi les suivantes très instructives. « J'étais absorbée dans la prière devant l'autel de la Sainte Vierge, lorsqu'une forte lumière frappa mes yeux, me montrant un grand escalier tel que je l'avais vu à la cathédrale de Montichiari à la fête de l'Immaculée Conception en 1947, alors que quelques milliers de personnes étaient présentes. En haut de l'escalier s'ouvrait une grande porte inondée par une lumière dorée. Dans la courbe intérieure de l'escalier était écrit en haut en grandes lettres lumineuses de couleur rouge-orange : « 

FIAT DELLA CREAZIONE »

 Ce qui signifie : Fiat de la Création

[13] Un peu en dessous, une autre inscription en un rouge de sang éclatant : 

« FIAT DELLA REDENZIONE »

 Ce qui signifie : Fiat de la Rédemption De nouveau en dessous, en un lumineux bleu ciel : « MARIA DELLA CORREDENZIONE » 

Ce qui signifie : Marie, la Corédemptrice La Mère de Dieu se montra au haut de l'escalier, les mains étendues vers le bas d'où s'échappaient des langues lumineuses qui tombaient sur la foule au pied de l'escalier. La Mère de Dieu elle même ne parlait pas, mais elle me souriait. Mais une voix extrêmement belle et angélique disait : « Le Fiat prononcé par Marie, sur l'invitation de l'ange, la fit Mère de Dieu et Mère de toute l'humanité. Il est à comparer avec le Fiat de la création, parce que c'est par son Fiat qu'Elle reçut toutes les grâces du Père céleste ». Ensuite Pierina entendit chanter des psaumes par un chœur d'anges : « Marie! Mère de Dieu, Mère de la Grâce, soyez glorifiée par tous les hommes et par tous les temps! » Dans plusieurs apparitions de la Mère de Dieu est particulièrement émouvante sa prière insistante et répétée : DIS LE ROSAIRE! « Ma fille! Regarde-là le Saint Rosaire! Tous ceux qui le diront recevront de moi tant de grâces. Il est un lien fort avec mon cœur. Il glorifie le Seigneur, le Roi du ciel et de l'univers. Dis à tous ceux qui m'aiment qu'ils doivent réparer les nombreuses offenses commises envers mon divin Fils Jésus Christ. Mes enfants, aimez-vous les uns les autres! Amour de Dieu et amour du prochain! La prière est amour qui monte vers le ciel! Je souhaite que mes enfants le comprennent afin que cela s'accomplisse. Que la bénédiction du Seigneur descende sur tous! » 17 janvier 1971 A nouveau la demande de dire le rosaire : « Un rosaire bien dit est un lien de prière d'intercession, une méditation des mystères de la foi, une prière unifiante des enfants par la prière du Notre Père  une prière du Seigneur  Une prière de glorification de la très Sainte Trinité en disant le Gloire au Père Dis à tous mes enfants de dire le rosaire Il est un anneau de la foi qui donne de la lumière à la prière. Il est le lien de l'unité, de la magnificence et de la puissance d'intercession. »  

[14] 25 juillet 1971 « Pierina, je souhaite qu'ici ce soit un lieu universel de la prière. D'ici doit être donnée l'invitation à la prière du rosaire. C'est une prière qui est tellement agréable au Seigneur. » 12 octobre 1968 « Dis à tous mes enfants qui ont tenu compte de ma demande pour la Communion Réparatrice que je leur donne une surabondance de grâces. Dis à tous ceux qui viennent à la source que j'ai bénie et qui me vénèrent en ce lieu : 'C'est mon désir qu'on dise là le Saint Rosaire. J'y viens moi-même avec les anges du ciel et j'offre ces prières au Seigneur. Tant de cœurs, unis dans un même amour, battent ici à l'unissonR Ciel et terre! O, que de grâces sont accordées à ces enfants!... Je vois tout et je bénis tout!' » 13 octobre 1968, 12 heures Pierina voit la Mère de Dieu qui promet de couvrir de son manteau ceux qu'on lui recommande et pour lesquels on lui demandera des grâces. Personne ne se perdra, si on prie et fait des sacrifices à son intention. 14 février 1970 « Pierina, je reviens encore et demande : prière, sacrifice et pénitence! Les âmes, tant d'âmes sont en danger de se perdre. Il faut des sacrifices pour sauver les âmes A Montichiari, j'ai donné tout mon amour 

REGARDE, MON AMOUR EMBRASSE LE MONDE ENTIER. 

Car c'est par toi, petite créature, que j'ai donné mon amour, et je le donne encore une fois pour le transmettre aux âmes. « Donner de l'amour! » Y a-t-il quelque chose de plus grand que cela! 

AMOUR DE DIEU ET AMOUR DU PROCHAIN EST UNE PRIÈRE QUI MONTE VERS LE SEIGNEUR! 

Alors nous nous donnons nous-mêmes, et avec cela nous donnons tout! Souffre par amour! Donne en silence et parle par la prière! » L'apparition du 19 mai 1970 est d'une particulière et importante signification. La Madone apparaît, comme toujours vêtue de son manteau blanc, le cœur orné de trois roses - blanc, rouge et doré. Au bras droit, elle porte comme toujours un grand chapelet, amis qui ne finit pas en bas par une croix mais par une médaille. La Mère de Dieu étend ses bras vers le bas et montre à l'intérieur de deux mains une médaille ronde et dorée. Dans la main droite, elle présente le recto de la médaille où, nettement gravée, Marie, les mains jointes, se trouve sur un escalier, la tête, comme toujours, très légèrement inclinée vers la gauche. (15)Au-dessus de la tête, trois roses, de même des roses à ses pieds sur l'escalier. A droite de la Madone, au bord de la médaille, se trouve l'inscription « Rosa », à sa droite celle de « Mistica ». Ensuite dans la main gauche, elle présente le verso de la médaille où, également nettement gravée, se voit une église ronde avec une coupole et trois grands portails. Au-dessus d'elle l'inscription : « Maria Madre della Chiesa », ce qui signifie : « Marie, Mère de l'Église ». Elle dit en même temps :

 « JE SOUHAITE QU'UNE MÉDAILLE SOIT GRAVÉE, TELLE QUE JE LA MONTRE ICI, QUE LE RECTO PORTE L'INSCRIPTION « ROSA MISTICA », LE VERSO « MARIE, MÈRE DE L'ÉGLISE. » 

Puis elle continue à parler : « C'est à Montichiari, choisi par le Seigneur, qu'il m'a envoyée, pour y porter -le don de son amour -le don de la source des grâces et -le don de la médaille de mon amour maternel. Vois, j'ai fait l'intermédiaire pour propager la médaille, don de l'Amour universel. Mes enfants me porteront sur leur cœur. On me portera partout Je promets à tous ma protection maternelle pleine de grâces. On veut actuellement détruire la vénération et l'amour des hommes envers moi « Mais la médaille de mon amour maternel est le signe que mes enfants m'ont toujours près d'eux, la Mère du Seigneur! La Mère de l'humanité! Vois, c'est cela le triomphe de l'amour universel! Que la bénédiction du Seigneur et mon amour soient toujours avec les enfants qui ont recours à moi! » 17 janvier 1971 Paroles de la Mère de Dieu à Pierina : « Prie, prie, ma fille, et demande que l'on prie! Tant de mes enfants sont dans les ténèbres! On ne veut plus de Dieu!... Oh! l'Église de mon divin Fils Jésus Christ!... Dans quelle lutte est-elle engagée! C'est pourquoi j'étends le manteau de mon amour sur l'humanité. Mais pour cela il faut la prière de l'amour et la prière de réparation! Oh, l'humanité court, court à sa perte Tant d'âmes se perdent Oh, pauvre Église de mon divin Fils Jésus Christ!...Priez, mes enfants! Faites pénitence!... C'est le cri du cœur suppliant de la Mère du Seigneur! » Ma fille! En ce temps, il faut se grouper dans la prière et avec amour autour du Seigneur. Tan de ses enfants le quittent et le méprisent. Il faut des âmes fidèles et fortes pour montrer au monde que mon divin Fils Jésus Christ s'est sacrifié. Pour montrer son cœur plein d'un amour miséricordieux. Je suis venue à Montichiari pour [16] parler de l'amour envers le Seigneur, pour inciter les âmes à l'amour de Dieu, à l'amour du prochain. C'est le cri suppliant et le message de la Mère du Seigneur! Les temps deviennent sombres, pleins de troubles et d'horreurs. Mais si on prie et si on fait pénitence, ce cœur maternel obtiendra à nouveau du Seigneur, de mon divin Fils Jésus Christ, le retour de la lumière, de l'amour et de la paix pour le monde entier; car la miséricorde du Seigneur est toujours prévue dans le plan de salut de Dieu. Maintenant est venu le temps de parler; car maintenant c'est aussi l'époque où l'on obscurcit même l'œuvre de Dieu, où l'on met en doute qu'il m'ait choisie pour sa Mère! Oui, je suis la Mère du Seigneur et la Mère de l'Amour pour toute l'humanité! Enfants, aimez vous d'un amour fraternel et la paix du Seigneur triomphera. » 22 juillet 1973 « Maintenant et toujours le Seigneur m'a envoyée pour apporter à l'humanité son Amour, - sa Miséricorde, mon invitation maternelle, afin que mes enfants sentent battre ce cœur. Je souhaite qu'on accomplisse mes désirs. Fontanelle doit être transformé en un phare de foi, de prière, de pénitence. » Je demandais : « Quelles prières et quelles pénitences doit-on accomplir? » La Mère de Dieu répondit : « Des prières de foi, des prières d'amour, des prières de louange, des prières d'intercession! » Et en souriant elle dit : « Le Saint Rosaire! » Gardant quelque temps de silence, elle continua : « Oui, aussi en ce lieu je souhaite de la pénitence, en réparation pour tous les péchés des hommes! Rempli de cet esprit, on doit faire à pied le chemin qui conduit du pont près de la route au lieu Fontanelle et cela en priant.. en priant!!! Et qu'on commence tout de suite, car jusqu'à présent peu de personnes l'ont fait! ». Je demandai à la Mère de Dieu si cela doit se faire isolément. A cela la Mère de Dieu répondit : « Oui, mais aussi en groupes et en processions et en même temps on doit réciter des prières de pénitence. » Je répondis : « Oui, je transmettrai. » Ensuite, prenant du courage, je dis à la Mère de Dieu : « J'aurais une grande question à vous poser, chère Madone : 

POURQUOI VOUS ÊTES-VOUS RÉVÉLÉE SOUS LE NOM DE « ROSA MISTICA »?

 De quelle signification est-ce pour la sainte Église? » En souriant, elle répondit : « Ce n'est pas une dévotion nouvelle. Au contraire, c'est en rapport et commence avec l'instant où mon Divin Fils Jésus se fit homme. Le Fiat de la Rédemption et le Fiat de [17] ma collaboration est symbolisé dans la plus belle des fleurs : (solennellement) « Rosa Mistica! »Je suis l'Immaculée Conception - la Mère du Seigneur Jésus - la Mère de la Grâce - la Mère du Corps Mystique de l'Église. C'est pourquoi mon Divin Fils Jésus Christ m'a envoyée à Montichiari en 1947, où, au milieu de l'Église, j'ai touché de mes pieds le sol, au milieu de tant d'enfantsR Ceci devait expliquer que moi, Marie, je suis la Mère du Corps Mystique, l'Église! C'était alors, comme une invitation, à tous les enfants de toute l'Église, à la prière, à la pénitence, à la réparation! Car des temps sombres commençaient à poindre - de l'impiété - tel qu'effectivement cela s'est produit et tel que c'est maintenant le cas - de l'affaiblissement de l'amour envers le Seigneur et (se désignant elle-même, profondément attristée, - alors que des larmes tombèrent de ses yeux par terre) envers cette Mère!... Mais si l'on prête attention à cette invitation, les grâces du Seigneur et son infinie miséricorde pour l'Église de mon Divin Fils Jésus Christ feront renaître la « Rosa Mistica ». Montichiari sera la montagne d'où rayonnera la lumière mystique sur le monde entier! Oui, cela s'accomplira!!! » J'écoutais toutes ces choses magnifiques et je dis : « Chère Madone, pourquoi ne faites-vous pas de miracle, afin que les autorités ecclésiastiques puissent croire à votre apparition? » Elle répondit à cela : « Combien de bienfaits ai-je déjà donnés durent ce temps! Combien de grâces ai-je distribuées! Maintenant et toujours à nouveau! Mais le miracle le plus évident sera le retour des enfants à la Foi véritable! Vers le véritable amour du Seigneur! Après cela suivront : la réunification; la paix pour le monde entier! » Alors la Mère de Dieu éleva les yeux et les mains vers le ciel et dit : « Je demande au Seigneur qu'une bénédiction surabondante descende sur tous les enfants qui prêtent leur concours à ce que je sois plus aimée et plus reconnue, et qui courageusement s'engagent, afin que les désirs que j'ai exposés soient accomplis. A eux tous, je promets mon amour maternel avec les grâces du Seigneur! »

 15 mai 1974 Pierina Gilli raconte :

 « Je disais dans mon oratoire le saint rosaire. A ce moment, je ressentis une grande peine intérieure. Lorsque sur ordre de Monseigneur Giacinto Tredici je dus passer quelques années dans un couvent de religieuses à Brescia, j'y fis connaissance d'une pieuse et bonne veuve qui devint pour moi d'un grand secours en même temps qu'une bienfaitrice. Elle était maintenant très malade et son état nécessitait beaucoup de soins [18] dévoués le jour et la nuit. J'acceptai continuellement des services de soins et des veilles de nuit. A cela s'ajouta un cas de maladie grave dans ma propre famille. Comme je devais aider partout, je n'arrivai pas toujours à faire mes prières et les autres exercices de piété, tels que j'avais l'habitude de le faire. En disant mon rosaire, j'étais donc agitée par cette peine intérieure, lorsque tout à fait inattendue apparut la Mère de Dieu dans une magnifique lumière céleste et - entrant tout de suite dans mes préoccupations - elle dit : « Dans le cœur de mon divin Fils Jésus Christ, rien ne se perd, les actes de charité sont aussi prière. Un véritable amour du prochain est aussi un véritable amour de Dieu. Oh! si les enfants de la terre pouvaient comprendre le véritable amour de Dieu! Quelle paix régnerait sur la terre, s'il y existait un véritable amour du prochain! Au lieu de cela, ils offensent le Seigneur par le péché grave!... Aujourd'hui nous vivons un temps où l'homme veut être supérieur à Dieu-même, et il vit d'une façon païenne et sans Dieu. C'est cela le véritable mal, dans lequel la plupart des hommes sont tombés, avec ses fausses conceptions qui se sont propagées dans le monde entierR et qui font périr tant d'hommes. » (Ces paroles la Madone les prononça avec une grande tristesse). Mais ensuite son visage prit l'expression d'une grande joie et elle dit : « Mais ce sont les âmes silencieuses et cachées qui prient, se sacrifient et réparent, qui font descendre encore toujours la miséricorde du Seigneur!... Si souvent déjà, j'ai intercédé pour apporter le message de l'amour. Mais les hommes restent sourds envers la prière si ardente de leur Mère. Dans cette chapelle où l'on prie beaucoup, où tant de mes enfants viennent confier leurs souffrances et leurs soucis, je suis toujours très proche pour leur donner les grâces de mon Divin Fils Jésus Christ. » (Maintenant elle joignit d'abord les mains, les éleva vers le ciel et donna la sainte bénédiction avec les paroles) : « Notre bénédiction maternelle sur toi, sur cette maison, sur tous les objets de piétéR Piez! Priez!

Et aidez-moi que d'autres aussi prient beaucoup! Je vous suis toujours proche avec ma maternelle bénédiction. » (Alors elle disparut). 29 juin 1974 fête des Saints Apôtres Pierre et Paul et de Pierina Gilli Pierina raconte : « C'était environ 10 heures du matin et je disais dans ma chapelle le saint Rosaire. Je priais avant tout pour ma bonne bienfaitrice Maria qui depuis des mois était très malade et souffrait beaucoup. Au milieu de cette prière la Madone apparut d'une manière tout à fait inattendue. Quelle joie! Tout de suite elle saisit mes pensées et mes soucis au sujet de la personne souffrante et, avant [19] que j'ai pu parler moi-même, elle dit pleine de joie et de bonté en levant sa main droite vers le ciel : « Elle sera bientôt avec moi au ciel! » (en effet, quelques jours plus tard ma bienfaitrice Maria mourut). « Tous les sacrifices et souffrances qui sont sanctifiés par la bonne intention deviennent des grâces surabondantes pour le monde entier et pour l'âme elle-même une récompense surabondante pour le ciel. » Ensuite je recommandais à la Madone différents malades et beaucoup de demandes et soucis qu'on m'avait confiés. Après cela elle répondit : « Je suis toujours très proche de vous avec mon amour maternel. » Ensuite je dis : « Chère Madone! Pour le 13 juillet, anniversaire de l'une de vos apparitions, beaucoup de pèlerins viendront et veulent faire à Fontanelle une veillée nocturne de prière et de réparation avant tout pour les prêtres et les personnes consacrées, et pour de bonnes vocations. » Pendant que j'étais encore en train de parler, la Madone montra, en image, là-bas une grande foule et dit : « Dis à tous ces enfants qui sont miens que je les aime beaucoup et que leurs prières et leur sacrifice d'amour leur seront rendus par des grâces surabondantes encore durant cette vie terrestre. Mais ils pourront se réjouir tout particulièrement au ciel lorsqu'ils verront resplendir magnifiquement leurs sacrifices d'amour pour la sainte Église. » Pierina continue à raconter : tout à coup, intérieurement, s'imposa à mon souvenir une autre apparition de la Madone qui m'avait fortement impressionnée (13 janvier 1951) où elle s'était montrée sous un arc de portail inondée d'une lumière dorée et où des inscriptions lumineuses furent visibles : « Fiat della Creazione », « Fiat della Redenzione », « Maria della Corredenzione ». Lors de cette apparition, je n'avais pas seulement cette vision magnifique, mais en même temps j'entendais chanter un chœur magnifique. Et maintenant je lui demandai : « Chère Madone! Lors de cette apparition, j'ai entendu chanter un chœur magnifique. Étaient-ce les saints anges du ciel? » Alors toute sa silhouette rayonnait dans une grande majesté et elle dit : « En vérité, oui, c'étaient les saints anges. Heureux l'homme qui se recommande à son ange gardien et obéit à ses inspirations. Car l'ange gardien témoigne toujours une grande sollicitude à l'âme qui lui est confiée. Quand l'âme obtient alors, en récompense méritée, la félicité céleste, il viendra la chercher et avec lui et les chœurs des saints anges, elle pourra se joindre à la jubilation du Dieu tout-puissant et Père au ciel. »

[20] A ces mots, le manteau de la Madone s'écarta soudain et devint d'une grandeur gigantesque comme la vaste voûte céleste ainsi que je l'avais déjà vue auparavant. Mais soudain je vis des milliers et des milliers de saints anges qui élargissaient et donnaient forme à ce manteau. Il y avait des petits, des grands et de très puissants anges disposés par étages dans les profondeurs comme la mer sans rivage. Ils portaient de superbes vêtements, des couronnes, des diadèmes, toutes sortes de symboles. Ils élargissaient et espaçaient le manteau de la Madone par-dessus l'incommensurable voûte céleste. Sous eux je vis, très proche des saints anges, sur une grande plaine une grande foule. Parmi elle il y avait des évêques, beaucoup de prêtres, des religieux et beaucoup d'hommes et de femmes et d'enfants. J'ai très bien pu reconnaître certains d'entre eux, en particulier un évêque, plusieurs prêtres et des personnes connues. Mais la plupart m'étaient inconnus. Tous ensemble, anges et hommes, chantaient en chœur : 

« Saint Saint Saint est le Seigneur! 

A lui amour, honneur, magnificence dans toute l'éternité! 

Marie, Mère de Dieu, Mère de la Grâce, vous aussi soyez toujours glorifiée par le ciel et par la terre! »

 Pierina ajoute : « Je ne sais pas combien de temps a duré ce majestueux spectacle du ciel. Je fus emportée dans une telle ardeur d'amour que je n'avais plus aucune capacité ni de penser nie de demander n'importe quoi. Mais lorsque finalement je me rendis toute de même compte que la Madone s'apprêtait à s'éloigner, alors comme d'habitude je lui demandai sa sainte bénédiction. Elle leva d'abord les mains vers le ciel, traça ensuite solennellement avec la main droite le saint signe de la croix et dit : « La bénédiction du Seigneur descende sur toi, sur tous les enfants qui m'aiment, sur les objets de piété que tu as sur toi, et cette bénédiction unie à mon amour maternel s'adresse aussi tout particulièrement aux hommes qui assidûment disent le saint rosaire et qui portent ma médaille sur leur cœur! » Ensuite, en quittant, elle dit s'une voix solennelle : « Vivi d'amore! » ce qui signifie : « vis entièrement de l'amour! » (amour de Dieu et amour du prochain). Pierina Gilli : « Oh! que sera un jour le ciel! Seigneur, je vous remercie de votre immense bonté! » 

8 septembre 1974 Pierina raconte : c'était vers 13 heures, je disais dans ma chapelle le saint rosaire. Alors la Madone m'apparut, c'était tout à fait inattendu. Comme toujours elle était pleine de beauté, de lumière et de bonté. Elle me dit : « Je suis Marie, la Mère de l'Église. Pour cette [21] Église, pour le saint Père, pour les prêtres et pour tous les enfants de l'Église je demande : Prière!... Prière!... Prière!... afin que revienne dans les cœurs le véritable amour du Seigneur et aussi le véritable amour du prochain, le vrai amour du prochain. » Pierina Gilli : « Je répondis : oui, chère madone! Avec votre aide je veux le faite et le dire aux autres! » Tout à coup la Madone me montra la façade d'une grande église avec cinq arcs de plein cintre. Sur l'arc du milieu de la façade de l'église s'éleva au milieu quelque chose comme une petite colonne ou comme une croix, du milieu de laquelle partaient de lumineux, fulgurants rayons loin dans le ciel. L'arc du milieu enferma la nef médiane de l'église. A droite et à gauche s'ajoutaient deux autres arcs et des nefs latérales. L'ensemble formait donc une église à cinq nefs. D'abord je vis la façade extérieure et façade principale de cette église où cinq portails conduisaient à l'intérieur. Mais ensuite, je vis l'intérieur de l'église. L'église était pleine de monde, des hommes de toutes les couleurs, de toutes les races, des blancs, des noirs, des jaunes, etc. Lorsque je demandai à la Madone : « S'il vous plaît, chère Madone, que doit signifier cette église-là? » Elle répondit : « Le Seigneur, mon Divin Fils Jésus Christ, m'a envoyée pour faire un don à toute l'humanité. Il souhaite qu'une telle église soit construite à Fontanelle. Elle doit exprimer par ses cinq arcs, nefs et coupoles qu'il voudrait enfermer dans ses bras les cinq parties du monde. » Après une pause, elle poursuivit : « Demandez tout particulièrement la protection de l'Archange Saint Michel afin qu'il défende l'Église contre toutes les poursuites menaçantes. Car encore jamais l'Église n'a été tellement en danger comme aujourd'hui! Continuellement j'intercède pour elle. Cette petite localité aussi émettra des rayons de lumière! » Ensuite la Madone rayonna dans une majesté encore plus grande et elle dit : « En vérité, la lumière du Seigneur viendra! » A cela Pierina Gilli répondit : « Soyez remerciée, chère Madone, pour votre si grand amour pour nous! Mais comment dois-je communiquer vos désirs aux autorités ecclésiastiques? » Subitement la voix me manqua sous l'emprise d'une immense douleur, car justement ce matin, fête de la nativité de la Sainte Vierge, on avait remis aux portes de la cathédrale de Montichiari les affiches contre les apparitions. Elles avaient disparu depuis un temps assez long; maintenant, visiblement, on en avait même imprimé de nouvelles. A ce sujet, Monseigneur Rossi s'est exprimé de nouveau dans une conversation du 20 septembre 1974 : « Cette déclaration contre l'authenticité des [22] apparitions de « Rosa Mistica » à Montichiari blesse gravement la vérité, la justice et l'amour. » Surtout la traduction allemande où l'on emploie deux fois le mot « adoration de Marie » n'est pas seulement une grave atteinte à l'enseignement catholique concernant la dévotion mariale, amis encore un véritable blasphème envers la Madone qui ne restera pas impuni. A plusieurs reprises déjà, j'ai pu constater, disait Monseigneur Rossi, que des adversaires spécialement hostiles aux apparitions sont décédés d'une mort subite et imprévue. Dieu ne se laisse pas tourner en ridicule! Surtout il ne laisse pas impunie les offenses faites à sa Sainte Mère. En tout cas pour moi une chose est certaine : que l'évêque de Brescia, Monseigneur Luigi Morstabilini, n'est pas l'instigateur des affiches. Lors d'une visite pastorale à Montichiari, on ne désirait pas que ces affiches fussent vues par l'évêque, et ainsi elles furent enlevées pendant son séjour à Montichiari, mais remises plus tard après son départ. J'ai aussi entendu la réflexion suivante par l'évêque : « On me presse continuellement et de divers côtés de procéder par de sévères défenses contre la vénération de « Rosa Mistica » et la grande affluence de pèlerins à Montichiari; mais si donc l'apparition de la Madone devait être authentique, je me chargerais d'une lourde responsabilité et me rendrais coupable d'une faute très grave, et cela je ne le voudrais en aucun cas. » Nous faisons remarquer de nouveau que Monseigneur Rossi a été curé de Montichiari pendant 22 ans (1949-1971). Il y vit maintenant en retraite. Mais en même temps il est toujours chanoine capitulaire de la cathédrale de Brescia, il s'y rend presque chaque matin pour remplir les devoirs de sa charge. Il continue donc à occuper un poste de grande responsabilité dans l'administration diocésaine et en conséquence de cela, il connaît très bien la position de l'évêque face aux apparitions de la Madone à Montichiari. Il continue à insister sur ce fait : « Il n'y a pas d'interdiction légale contre la visite de Montichiari. Derrière les affiches posées à l'église, il n'y a pas l'autorité de l'évêque. Elles ne portent ni sa signature, ni a-t-il pu les voir lors de sa visite pastorale. » Pierina continue à raconter : « Lorsque le matin de la fête de la nativité de la Sainte Vierge j'ai revu à nouveau des affiches aux portes de l'église, j'ai ressenti un coup au cœur et toute la matinée j'ai beaucoup souffert intérieurement de cette douleur, visiblement la Madone vit et comprit aussi cette peine et me dit d'une manière particulièrement cordiale : « Je me suis déjà immiscée dans cette affaire J'ai déjà parlé au cœur de mes enfants bien-aimés et je les [23] ai encouragés à être de nouveau des messagers de mon amour, de mon message et de l'amour du prochain! » Pierina Gilli : « A ces mots la Madone me fit voir tout à coup une image. Et je vis, entourant la Madone, le Saint-Père, un grand nombre d'évêques (j'en reconnus un très distinctement), de même un grand nombre de prêtres dont je reconnus plusieurs, en outre beaucoup de religieux et de laïques : une grande foule sur laquelle la Madone jetait un regard plein d'amour et qui réciproquement regardait vers elle pleine de joie. Pleine d'une joie audacieuse, je demandai pour eux tous la bénédiction. » Après cela elle dit : « Je leur suis toujours proche, pour les fortifier par les grâces du Seigneur; mais dis-leur aussi, qu'avec amour, ils doivent encore prier, se sacrifier et réparer! » A cela Pierina Gilli répondit : « Soyez remerciée, chère Madone, combien je souhaite que vous soyez plus vénérée et aimée par tous! C'est pourquoi je demande votre aide, car moi-même je suis donc si petite et si misérable. » Alors la Madone me sourit pleine de bonté, de la main droite elle fit un geste d'une amabilité émouvante qui devait exprimer : Je t'aiderai! Ensuite elle joignit ses mains, leva les yeux vers le ciel et donna comme toujours la sainte bénédiction avec ces mots : « La bénédiction du Seigneur descende sur ce lieu. Elle s'adresse aussi à tous ceux que tu veux enfermer dans ton cœur. » Puis elle rayonna encore beaucoup plus solennellement et dit : « Loué, aimé et glorifié soit le Seigneur du ciel et de chaque lieu de cette terre. » Pierina Gilli : « Ensuite elle me quitta. Comme la Madone est bonne! Elle avait vu ma très grande douleur dans mon cœur et elle est venue tout de suite pour me consoler! Il faudrait posséder le langage des anges pour louer dignement la Mère du ciel. » 30 janvier 1975 Pierina Gilli raconte : « Je priais le soir dans ma chapelle, alors apparut vers 21h30 la Madone d'une façon tout à fait inattendue. » Elle dit : « Les temps deviennent de plus en plus sinistres un grand danger menace maintenant L'Église aussi est dans un grand danger On en arrivera à croire que tout est perdu. Mais je suis une Mère qui a un cœur aimant pour ses enfants et qu'elle voudrait sauver. C'est pourquoi j'intercède avec un amour silencieux pour les protéger. Je demande des prières et aussitôt je suis présente pour les recevoir, avant tout les prières et sacrifices des âmes réparatrices silencieuses et cachées et ceux des prêtres. Car ces sacrifices d'amour contribueront que, plus brillamment que jamais, je revienne dans l'Église. » Avec l'expression d'une [24] tristesse douloureuse, elle continua : « Comme tu peux l'observer toi-même, l'orgueil humain a réussi à mettre la confusion dans les plus hautes instances de l'Église, Moi, la Mère, on veut me mettre hors de l'Église et m'arracher du cœur des enfants. Mais l'amour de mon Divin Fils Jésus Christ enverra la Lumière! Et ce sera une Lumière si magnifique, qu'il régnera enfin comme roi du ciel et de la terre, avec tous les honneurs qui lui sont dus. » Maintenant la Madone rayonna dans une magnifique majesté et ajouta : « Et aussi ceux dus à sa Mère, comme il en a toujours été dans l'Église. » A cela Pierina Gilli répondit : « Oh, merci, chère Madone! Je veux en informer les autorités afin que vos désirs soient accomplis! » La Madone : « Oui, informe-les donc, que j'apporte aux âmes amour, paix et union et à eux je donne de tout cœur des grâces surabondantes du Seigneur! » Pierina Gilli continue à raconter : « Maintenant j'avais la possibilité de pouvoir présenter à la Madone un grand nombre de demandes qu'on m'avait recommandées. » Après la Madone dit : « Pierina, quelle grande joie tu me fais lorsque avec tant de confiance tu me demandes quelque choseR Dis à toutes les bonnes et nobles âmes qui ont déjà prêté leur concours et qui continueront à le faire avec zèle, que je leur donne à tous ma toute particulière protection maternelle et je leur promets une surabondance de grâces Pierina, prie et aide-moi qu'on prie beaucoup, afin que la miséricorde du Seigneur inonde, pour ainsi dire, toute l'humanité, qui se trouve en un si grand danger Je brûle d'amour et de désir de sauver le monde! » 8 avril 1975 Pierina Gilli raconte : « Je priais tôt le matin, environ 6h25, dans ma chapelle, lorsque la Madone, complètement inattendue, apparut dans une merveilleuse beauté et particulière abondance de lumière. Avec un sourire aimable elle dit : « Je suis très contente que maintenant enfin une petite partie de mon désir, déjà exprimé jadis, ait été accomplie, à savoir que ma statue a été portée en procession à Fontanelle. »(1) _______ (1) Lors de la 3 e apparition à Fontanelle, le jour de la Fête-Dieu, 9 juin 1966, la Mère de Dieu avait demandé : « Je souhaite qu'ici un auvent soit érigé avec une statue dont le regard soit tourné vers la source. Je souhaite que la statue soit portée ici en procession pour le 13 octobre. Mais auparavant je souhaite que la population de Montichiari se consacre à mon Cœur Immaculé. Montichiari est le lieu que mon Divin Fils veut choisir pour m'y envoyer dans le but d'y porter les grâces de son amour. »

[25] A l'instigation du curé de l'époque, Mgr Abate Francesco Rossi, une statue d'environ 2 m de haut fut faite par la famille Perathoner à Saint Ulrich, Grödnertal, et à Fontanelle, on érigea une petite chapelle à l'endroit où le jour de la Fête-Dieu, 9 juin 1966, la Madone était apparue au-dessus du champ de blé aux épis mûrs. Dans cette chapelle, la statue devait occuper la même place et la même hauteur que la Madone lors de cette apparition. Lorsque la statue était terminée et fut apportée à Montichiari, il s'éleva une telle tempête contre les plans du curé, venant avant tout aussi des instances ecclésiastiques, que la consécration solennelle au Cœur Immaculé de Marie désirée par la Madone dans la cathédrale et la procession solennelle à Fontanelle avec la statue qui devait la suivre, durent être supprimées. Vers le soir, la statue fut emportée en grand silence dans la petite chapelle sur la route menant à Carpenédolo. - Tout devant, en haut sur le pignon du toit, se trouve une petite statue de la Mère de Dieu, et à environ 150 m plus loin, on quitte la bonne route goudronnée pour prendre à droite, en passant sur un petit pont, un mauvais chemin cahoteux d'environ 1 km qui conduit à Fontanelle et cela devait se faire, selon les instructions du curé, le plus inaperçu possible, et elle fut installée à la chapelle. Ensuite la Madone resplendit dans une abondance de lumière toute particulière et dit : « Ce lieu, Fontanelle, où l'eau jaillit si abondamment a été tout particulièrement béni par le Seigneur et il est aussi sanctifié par mon apparition et ma présence. Ici de grandes grâces seront données à tant de mes enfants. Ici je donnerai des grâces surabondantes à tous ceux de mes enfants qui m'aiment, qui me vénèrent et font des sacrifices. » Pierina Gilli continue : « Le jour précédent, j'avais appris une méchante calomnie faite contre moi. Comme maintenant j'en eus le souvenir, la Madone aussitôt y donna suite et dit : « Mon Divin Fils Jésus Christ fut attaché à la croix parce que à lui aussi on n'a pas cru. Mais dans son grand amour, il a tout de même pardonné en mourant sur la croix. Toi aussi, pardonne plein d'amour, offre-le magnanimement et prie pour les calomniateurs. A la prochaine sainte communion, renouvelle alors encore une fois ce sacrifice du pardon d'amour! » PIerina Gilli continue : « Je demandai : Chère Madone, veuillez donc m'annoncer d'avance vos apparitions! » Elle répondit : « C'est la volonté du Seigneur qu'elles ne soient pas annoncées d'avance! » Pierina Gilli : « Maintenant je pus présenter à la Madone beaucoup de demandes qu'on avait recommandées et demander la sainte bénédiction pour tous les collaborateurs, pour les malades, etc. La chère Mère du ciel répondait avec un merveilleux amour et bonté : « Dis à tous que je les aime et que je leur donne les grâces du ciel.

[26] Priez et aimez-vous tous, mes enfants! (A ces paroles, la Madone me montra en une image beaucoup d'hommes connus et inconnus). Tenez ensemble dans l'amour et la paix, et vous serez une fois pour toujours avec moi au ciel. Là je vous donnerai toutes les joies célestes de mon propre cœur. » Pierina Gilli : « Lorsque je lui demandai sa bénédiction pour tous les objets de piété. La Mère du ciel, pleine de bonté et de joie, dit : « Que la bénédiction du Seigneur y descende surabondamment! » Maintenant la Madone montra subitement une indicible douleur et versant beucoup de larmes en sanglotant, elle se plaignit d'une voix poignante : « Oh! si tu savais combien de mes enfants marchent sur le chemin de la perdition! » Mais après un certain temps, elle se montra de nouveau dans une lumière particulièrement resplendissante et disait maintenant avec une grande et joyeuse assurance : « Mais la prière, les sacrifices et la réparation de tant d'âmes empêchent que le véritable châtiment de Dieu descende sur l'humanité. Mon amour continue à intercéder auprès de mon Divin Fils Jésus Christ! Priez et offrez très silencieusement! » Voici d'autres événements qui se sont produits : le dimanche de Quasimodo, 6 avril 1975, eut lieu, environ à 11h du matin, la procession de pénitence déjà mentionnée, avec une statue de « Rosa Mistica ». Cette statue d'environ 1 m avait été créée par la famille Perathoner à St Ulrich dans le Grödnertal près de Bozen. Vissée sur un tréteau portatif, elle peut être portée en toute sécurité et sans peine par quatre personnes lors des processions. Le dimanche de Quasimodo 1975, de terribles tempêtes de neige passaient sur toute la région alpestre avec de nombreuses descentes d'avalanches. C'est pourquoi de nombreux pèlerins ne purent pas franchir les cols des Alpes et, à leur grand regret, durent souvent faire demi-tour. Les autres, qui avaient déjà franchi les cols avant les descentes d'avalanches, durent subir au retour beaucoup de difficultés et souvent des temps d'attente prolongés. Les jours précédant ce dimanche de Quasimodo ou le suivant, étaient pour la plupart des pèlerins des jours de grands soucis et de sacrifices. Mais finalement il y eut tout de même environ 200 personnes venant d'Autriche, de la Suisse, d'Allemagne et d'Italie, qui purent participer à cette première procession de pénitence avec la statue. L'après-midi après 14h, il y eut encore une fois une procession de pénitence de Fontanelle au pont et retour, en tout un parcours d'environ 2 kms. A cause du temps pluvieux, on ne put pas emporter cette fois-ci, hélas, la statue. Mais beaucoup de pèlerins ont participé à cette procession de pénitence.

[27] Le soir de ce dimanche de Quasimodo, vers 17h, un orage étrange et inquiétant venant de l'ouest et se dirigeant vers l'est, se prépara. Vers l'est le ciel devint comme bleu noir. Lorsqu'il commença fortement à pleuvoir, rayonnait dans cette pluie tombante et venant de l'ouest, un soleil particulièrement resplendissant. Par la suite se formaient deux magnifiques arcs-en-ciel, l'un au-dessus de l'autre, d'une indescriptible beauté et magnificence de couleurs. Plus tard un grand nombre d'habitants du lieu, parmi eux beaucoup de personnes âgées, témoignèrent qu'ils ne pouvaient pas se souvenir d'avoir jamais vu dans cette contrée un spectacle de la nature d'une telle magnificence. Devait-on le prendre comme un signe de la Mère céleste? Peut-être, d'abord comme un signe de satisfaction à cause des nombreux sacrifices et soucis des derniers jours, à cause de l'amour filial et la confiance des pèlerins. Mais peut-être encore plus un signe de consolation et d'espoir pour l'avenir avec la prière et l'avertissement : donnez à la Mère du ciel l'amour et la vénération qui lui sont dus, exaucez ses demandes de prière, de sacrifices et de réparation et elle triomphera avec éclat et ce sera la paix! Exactement comme elle l'a promis à Fatima. Déjà depuis le déluge et les jours de Noé, l'arc-en-ciel est le signe céleste de la paix. Déjà tôt le matin, la Mère céleste apparut le mardi suivant ce dimanche de Quasimodo et tout de suite elle manifesta sa joyeuse satisfaction pour la première procession de pénitence avec la statue. Vraiment une très nette indication de tenir compte très exactement et consciencieusement des paroles et demandes de la Mère céleste, et aussi de les accomplir selon possibilité. Quand le ciel nous demande quelque chose, il nous donne aussi le nécessaire secours de la grâce, et surtout une bénédiction et une récompense d'une mesure vraiment céleste ne manquera pas de suivre. 3 juillet 1975 Pierina raconte : « Lorsque je revins de la cathédrale après la sainte Messe et la sainte Communion vers 8h du matin, je fis comme d'habitude dans ma chapelle devant la statue de « Rosa Mistica » encore une fois une action de grâces. Là apparut de nouveau tout à fait inattendue la chère Madone. A sa vue, les pensées suivantes se pressèrent dans mon esprit et ensuite les paroles suivantes s'échappèrent de mes lèvres : « Oh! chère Madone, comme je me réjouis que vous soyez revenue! Lors de votre dernière apparition, j'étais comme fascinée et ne pouvais sortir un mot. Après j'ai tellement regretté. » Ici une remarque importante : le 14 juin 1975, on avait placé dans la chapelle de Pierina Gilli douze statues de la Vierge nommée  [28] « Vierge Pèlerine », de 70 cm de haut. Lorsqu'un prêtre, revêtu de l'étole sacerdotale, en présence de Pierina Gilli et de son amie Lucie, récita les prières de bénédiction prescrites par l'Église selon le rituel romain, la chère Madone apparut très brièvement, dit quelques mots, donna plein d'amour et de bonté à tous les trois sa sainte bénédiction, et disparut de nouveau. C'est seulement lorsque tout fut passé que la raideur se relâcha chez Pierina et elle tomba à genoux pour remercier instamment la Mère céleste pour les grâces de l'apparition et sa sainte bénédiction. Ce n'est qu'après qu'elle prit conscience que cette fois-ci quelque chose de jamais vécu avait eu lieu. Jusqu'à présent chaque fois, au début de l'apparition, tout de suite elle était tombée à genoux et était restée dans cette attitude tout le temps de l'apparition et aussi encore après. Cette fois elle n'en a même pas eu l'idée. Sans mouvement et sans parole, elle ne pouvait que voir et écouter. Seulement lorsque le prêtre avait terminé les prières de bénédiction, elle put informer les deux personnes présentes, qui ne s'étaient aperçues de rien, de la brève apparition qui venait d'avoir lieu, et ensuite d'en remercier à genoux. Mais les deux personnes présentes remarquaient encore, sur le visage de la voyante, l'indescriptible éclat d'une extase déjà terminée. C'était une expression de visage telle que le meilleur acteur n'aurait certainement pas pu la produire. La chère Mère de Dieu prit en considération cette situation du 14 juin 1975 et en donna l'explication suivante : « La bénédiction du prêtre est sur terre quelque chose de si grand, qu'elle mérite que moi aussi, lors d'une apparition je la prenne en considération. Vois-tu, Pierina, c'était la raison pourquoi, pendant la bénédiction, je t'ai imposé immobilité et silence. Ceci devait montrer la grandeur et l'importance de la haute dignité du saint sacerdoce et surtout insister d'une manière impressionnante qu'il a été fondé par mon Divin Fils Jésus Pierina, dis à toutes les âmes nobles et fidèles, qui obéissent à notre invitation et qui prient, font des sacrifices et réparent, aussi si à cause de cela on se moque et rit d'eux, que le Seigneur les aime et que moi aussi je les aime. De tout cœur, je leur promets une riche et véritable bénédiction céleste et beaucoup de joies spirituelles. Pierina! Prie! Prie! Et aide donc que l'on prie beaucoup! Les temps deviennent de plus en plus malheureux par un aveuglement satanique et athée qui veut détruire l'œuvre du Divin Sauveur et du Seigneur de tout l'univers. Maintenant c'est l'heure de la prière, l'heure du bon exemple, l'heure du sacrifice, l'heure de l'engagement courageux! Continuez courageusement, unis dans [29] un amour réciproque, à implorer la paix et l'union dans l'Église! » Maintenant la Mère céleste rayonna en une plénitude de lumière intense. (Sûrement pour donner à ses paroles qui suivent une importance toute particulière). « En vérité! Je suis la Mère pleine d'amour pour ses enfants. Je veux aider et sauver! Montichiari, où je suis venue avec le message du Seigneur, obtiendra une puissante importance. De là partira une grande et magnifique Lumière dans tant d'âmes du monde entier. Mais pour cela il te faut souffrir en silence - et par amour faire des sacrifices. Répands partout l'amour de ce cœur de Mère! » Pierina Gilli : « Maintenant je pus aussi présenter à la chère Mère céleste beaucoup de soucis et de demandes qui m'avaient été recommandés. Après cela elle dit pleine de bonté : « Oui, dis-leur, que je les prends tous sous ma protection spéciale et remplie de grâces! Surtout ceux qui coopèrent généreusement que mes désirs soient accomplis! » A ces mots, la Mère céleste me montra une grande image avec beaucoup de personnes qu'en partie je reconnus. Mais la plupart m'étaient inconnus. Pleine d'amour, la Mère céleste désigna cette image et dit : « Vous tous, mes enfants bien-aimés, qui venez ici en pèlerins, qui m'aimez et me vénérez, vous devez une fois recevoir pour toujours les joies célestes de ce Cœur de Mère qui déborde d'amour! » 31 août 1975 Pierina raconte : « A environ 10h du matin, je vis dans ma chapelle, d'une manière tout à fait inattendue, une lumière céleste. Sortant de cette lumière, apparut majestueusement et immensément belle la Madone et dit : « Pierina! Que de fois déjà suis-je venue chez toi pour t'apporter mon amour avec les grâces et la lumière du Seigneur!... J'ai incité des enfants bien-aimés d'accomplir et de propager les désirs que j'ai exprimésR Je conduirai tous ces enfants qui m'aiment vers le Seigneur avec la Lumière de Dieu le Père, avec l'amour de mon divin Fils Jésus Christ et avec la grâce du Saint-Esprit » Pierina raconte : « Maintenant je pus demander : 'Chère Madone, êtes-vous contente qu'on vous a exprimé tant d'amour et de vénération à travers la Vierge Pèlerine?' » Elle me répondit avec un sourire joyeux : « En vérité, oui! Alors je suis toujours accompagnée par des légions d'anges qui louent le Seigneur, Là où je séjourne comme Vierge Pèlerine, là où l'on m'invoque et où l'on prie beaucoup, mon Divin Fils Jésus Christ fait descendre à flots, en chaque lieu, des grâces particulières dans les âmes »

[30] Ensuite continuant avec une solennité plus grande : « En avant mes enfants! Maintenant c'est l'heure de l'engagement courageux. Aimez l'Église et le papeD restez-leur fidèles. Par votre bon exemple, par une vie vraiment chrétienne! Faites des sacrifices et pratiquez les vertus chrétiennes! Alors je vous en aimerai encore davantage. Ainsi viendra le triomphe de l'Église et vous-mêmes recevez la gloire du ciel. Mon amour veut enfermer toute l'humanité dans ses brasR J'aime tous tels qu'ils sontR tel est l'amour de mon Cœur maternelR Ici à Montichiari j'ai exprimé beaucoup et de grands désirsR mais beaucoup d'hommes restent sourds à ces désirs. C'est pourquoi j'ai choisi ailleurs des cœurs généreux qui cherchent à accomplir mes demandes de prière, de sacrifice et de réparation pour l'Église, le Pape, les prêtres et les personnes consacrées. N'importe où l'on apporte la Vierge Pèlerine, moi-même je l'accompagne réellement avec des légions d'anges qui louent le Seigneur, parce que là tant de mes enfants fidèles m'aiment et me glorifient. » Après ces paroles, la Madone montra de nouveau, comme pendant l'apparition du 8 septembre 1974, en une image une grande église à cinq nefs avec de nombreux bâtiments qui s'élèveront un jour à Fontanelle. En les désignant, elle dit avec une grande assurance : « En temps voulu, cette image se réalisera ici! Comme je te l'ai déjà dit à plusieurs reprises, j'ai apporté à Montichiari l'amour, l'amour et avec cet amour je fais descendre, sur toi et tous mes enfants qui m'aiment et collaborent, que je sois aussi aimée par d'autres, les grâces toutes spéciales de mon cœur maternel. Dis à tous les malades et affligés que tu m'as recommandés, que je porte leurs souffrances dans mon cœur pour les conduire ainsi à une plus grande sainteté! » 23 novembre 1975, fête du Christ-Roi Pierina raconte : « J'arrangeais à environ 19h dans la chapelle les fleurs qui avaient été apportées par les pèlerins lorsqu'apparut, d'une manière tout à fait inattendue, la Madone. Elle m'interpella et dit : « Enfant, continue d'annoncer à tous mes enfants mon amour pour eux! Dis-leur que mon Divin Fils Jésus Christ me donne les grâces pour les donner à tous, car à sa Mère il accorde tout! » (Maintenant sa voix devint toute majestueuse et elle continua) : « En vérité! Je suis la Mère du Seigneur!... La Mère de l'Église! La Mère de l'Humanité. Pierina! Les sacrifices et les prières qui ont été offerts au Seigneur par tant d'hommes ont obtenu de grandes grâces. Le monde devait être frappé par un grand châtiment, à cause de son endurcissement dans le [31] péché Mais sa grande et infinie miséricorde a encore une fois triomphé! Mes bons enfants! Priez et faites des sacrifices pour tous! Ainsi les âmes sont sauvées! » Pierina Gilli : « Maintenant je pouvais demander : « Chère Madone! Voudriez-vous bien me dire quelque chose des statues Pèlerines qui ont été emportées à Rome? » La chère Madone répondit : « Devant ces statues on prie et je suis maintenant particulièrement présente dans la grande ville de mon fils bien-aimé, le Pape Paul, le Père de l'Église. En vérité! Partout où je séjourne (où sont les Vierges Pèlerines), j'apporte les grâces du Seigneur et l'amour de ce Cœur maternel!... J'apporte la lumière dans les cœurs où sont encore des ténèbres, afin qu'ils comprennent l'amour que j'ai révélé à Montichiari! Collaborez avec mon amour!... Donnez avec mon amour!... Faites des sacrifices avec mon amour!... Ainsi vous serez un jour pour toujours réunis avec moi!... Quelle grâce pourrait être plus grande que celleci : vivre entièrement avec moi et pour moi!... Ceci ne vaut pas seulement pour toi, Pierina, mais aussi de la même manière pour tous mes enfants qui m'aiment! Que sur vous tous descende la bénédiction du Seigneur avec la lumière de la Foi, avec la lumière de la céleste espérance et la lumière de l'amour! » Pierina Gilli : « Avec ces paroles, la chère Madone disparut et laissa dans mon cœur une lumière et une ardeur nouvelles d'amour, pour tous les hommes! » 6 janvier 1976 Pierina raconte : « C'était environ 8h30. J'étais de retour de la sainte Messe et de la Sainte Communion à la cathédrale de Montichiari, et comme d'habitude je faisais encore une fois une action de grâce dans ma chapelle. D'abord apparut une lumière céleste et ensuite la Madone elle-même devint visible. Tout de suite elle commença à parler et dit : « Regarde! Dans ces temps matérialisme qui veut précipiter l'humanité dans une misère spirituelle et veut étouffer le nom du Seigneur et aussi le nôtre alors je viens pour appeler au retour et montrer le ciel, d'où j'apporte le message de l'amour! Oh! mes enfants! Je vous aime avec l'amour-même de Jésus, et c'est un amour incommensurable! Je voudrais sauver tous Je viens pour apporter la concorde que la paix règne dans le monde! Comme une Mère aimante, je m'efforce partout à grouper les enfants autour de moi aussi ceux qui sont tout à fait éloignés J'attends leur retour avec la longanimité et la miséricorde du Seigneur!... Regardez! C'est cela la médiation de la Mère céleste qui est illimitée dans son souci de conduire tous vers le Seigneur! »

[32] Pierina Gilli : « Je remerciai la chère Madone et je dis : Chère Madone! Le jour de la fête de votre Immaculée Conception j'ai éprouvé un très grand chagrin, mais j'ai tout offert au Seigneur par amour pour vous. » Avec un bon sourire, la Madone répondit : « Mon fils bien-aimé, le Pape Paul a adressé aux fidèles, en ce jour-là, des paroles d'amour, des paroles de vénération et de lumière en glorifiant notre maternité Mystique et en la confirmant avec insistance! » En disant ces mots, la chère Madone rayonna dans une lumière beaucoup plus forte, et d'une voix plus majestueuse elle poursuivit : « En vérité! Je suis MarieR la Rose Mystique en personne, la Mère de l'Église! Ceci est le message qui depuis des années fut révélé à toi, ma pauvre enfant! » Pierina Gilli : « Je vous remercie. » En souriant elle poursuivit : « Regarde! Quand j'apporte à mes enfants le message de l'amour, j'utilise alors le plus beau symbole des fleurs, et c'est la rose! Elle est surabondamment remplie de parfum d'amour du Seigneur!... Il a fait un autre cadeau en donnant la source à Fontanelle! Car lui-même est une source constamment vivante qui laisse écouler ses grâces surabondantes vers ses enfants! » Pierina Gilli : « Je remerciai. » En souriant elle poursuivit : « Oh! mes enfants! Aimez-moi donc! Demandez et implorez donc! Jésus ne me dit jamais non! A cette Mère qui est la sienne il ne refuse aucune demande! Lui-même veut toujours se donner à l'humanité! » (Très solennellement). « Quel amour pourrait être plus grand que celui de mon Fils Jésus Christ! Pierina! Dis à tous que j'attends leur collaboration. Et continuez ainsi, afin que je sois mieux reconnue et aimée! » Pierina Gilli : « Je demandai : S'il vous plaît, chère Madone, est-ce que l'affaire des Vierges Pèlerines doit continuer? » Réponse de la Madone : « Oh oui! N'importe où que j'arrive (avec les Vierges Pèlerines) j'apporte des grâces surabondantes du Seigneur!... Continuez à répandre plus loin la lumière et l'amour du message que j'ai révélé à Montichiari. Tout particulièrement il s'adresse aux âmes consacrées. Avant tout à mes fils bien-aimés, les prêtres! Invitez-les à venir à la source bénie pour y prier et remercier le Seigneur de ce grand don Dis à tous mes enfants que je leur donne toujours la bénédiction et les grâces du Seigneur! » Pierina Gilli : « A ces mots, la chère Madone étendit les bras et son manteau. Sous ce manteau de protection, je vis beaucoup, beaucoup d'hommes. Quelques-uns je pus reconnaître très distinctement, mais la plupart m'étaient inconnus. Ensuite elle disparut. » 

13 février 1976 Pierina Gilli raconte : 

« Lorsque je priai dans ma chapelle apparut d'une manière inattendue la Madone à environ 9h30 et dit : « Je viens encore une fois pour te dire que tu dois continuer à répandre mon message d'amour Depuis des siècles déjà, je continue à descendre en tant d'endroits du monde entier Si depuis mon Assomption au ciel je [33] n'avais pas continué à toujours revenir sur cette terre pour rassembler mes enfants autour de moi, le monde, sans mon aimante intervention maternelle serait devenu en grande partie froid et sec envers le Seigneur. Mes enfants ont tout simplement un grand besoin de mon tendre amour maternel, car dans leur faiblesse ils s'éloignent si facilement du Seigneur, notre Dieu tout-puissant et Père! Voilà la raison de ma venue!.. Chaque fois que je descends sur cette terre pour apporter le message de l'amour, tout le ciel se met en mouvement avec tant de légions d'anges qui se rassemblent come une grande couronne autour de moi!.. Mais d'un autre côté, tant de mes enfants de la terre me reçoivent avec indifférence et restent sourds à notre invitation d'aimer de nouveau davantage le Seigneur!... Pierina! Continue à répéter cela sans cesse à mes enfants particulièrement chéris, aux prêtres, qu'ils doivent m'aimer! Dis-leur d'annoncer partout, dans toutes les directions, cette invitation de la Mère du Seigneur! Surtout qu'ils ne laissent pas perdre ce que depuis tant de siècles j'ai déjà fait et que maintenant je continue de faire pour sauver mes enfants en si grand danger!... Il faut que le Seigneur soit aimé, loué, et glorifié et cela avec toute la force de la Foi et de l'Amour!... » Pierina Gilli : « Maintenant je pus demander : Chère Madone! On m'a recommandé tant d'intentions que je dois vous présenter! » A cela elle répondit avec une grande bonté : « Dis à toutes ces personnes généreuses qui ont accepté mon message d'amour, qu'elles recevront du Seigneur des grâces toutes particulières Qu'ils continuent à s'engager courageusement par leur collaboration pour « Fontanelle », qui fut bénie par ma présence! Cet endroit sera toujours un lieu de prière!... Il deviendra un phare de la Foi et de l'amour pour les malades et tous ceux qui ont besoin d'aide!... » (Avec une grande majesté, elle dit :) « J'interviendrai!... Les nuages disparaîtront! Et la gloire du Seigneur, qui m'a aussi envoyée à Montichiari, triomphera! » (En souriant elle poursuivit :) « En avant! Confiance et courage! Oui, ils auront droit aux honneurs ceux qui ont du courage! Les malades et ceux qui ont besoin d'aide attendent cette œuvre d'amour. » (Pierina Gilli : « A ces mots, la chère Madone déploya largement son manteau et je vis comme le 17 avril 1966, lorsqu'elle apparut la première fois à Fontanelle, une grande église et de nombreux bâtiments. Lorsque je remerciai la chère Madone, elle me dit avec un bon sourire :) « Regardez! C'est cela l'amour du Seigneur! Je souhaite qu'il pénètre le monde entier! Encore une fois je répète : Mes enfants! Aimez le Seigneur et cette Mère qui est la sienne! Aimez-vous tous réciproquement d'un amour vraiment fraternel!

[34] Allez à la Sainte Messe! Rassemblez-vous dans les églises pour prier! Recevez avec ferveur les Saints Sacrements pour obtenir la grâce de la fidélité et pour donner au monde l'exemple de véritables chrétiens! Faites tout cela, si vous voulez être sauvés!... Prière! Sacrifice! Pénitence! (Pierina Gilli : « Ensuite, lorsque la chère Madone s'éloigna, elle dit d'une voix lente et douce : « Que Dieu te garde! ») 20 avril 1976 mardi de Pâques Pierina raconte : « J'étais en train de prier à environ 6h du matin dans ma chapelle, alors apparut d'une façon tout à fait inattendue la chère Madone. Pleine de joie je m'écriai : « Oh! Chère Madone, merci, d'être encore une fois revenue, car les derniers temps j'ai beaucoup souffert à la pensée que vous n'alliez plus revenir, car à votre dernière apparition le 13 février 1976 vous aviez pris congé par cette salutation « Que Dieu te garde » prononcée lentement et à voix basse. » Pleine de bonté, la chère Madone répondit : « Malgré ta souffrance silencieuse, j'étais toujours très proche par mon amour maternel. Car par cet incident tu as dû montrer qu'on doit toujours tout abandonner sans réserve à la volonté du Seigneur. » (Pierina Gilli : « Je remerciai la chère Madone. » En souriant elle dit : ) « Pierina, dis aux malades et à tous ceux qui portent des chagrins et des douleurs que ceux-ci deviennent un autel d'offrandes, mais sur lequel aussi sont attirées du ciel des grâces surabondantes. Ainsi mon amour tout particulier pénètre dans tant de familles, dans tant de cœurs et tant d'âmes. Mais plus tard, tout se transformera en une magnifique couronne pour toute une éternité. Ayez donc confiance! Je suis chez eux avec ma protection particulière. » (En souriant elle poursuivit :) « Pierina! S'il t'a fallu attendre dans le silence et l'angoisse, cela devait être pour toi une purification et une préparation pour le jour de fête du dimanche de Quasimodo. » (Très solennellement :) « En ce jour de fête (Dimanche de Quasimodo, 25 avril 1976) je serai tout particulièrement présente à Fontanelle, pour donner là à mes enfants de grandes grâces de mon Divin Fils. En souvenir de ce jour, les autres sources là-bas seront maintenant aussi particulièrement bénies par notre présence! » (La source principale est captée depuis des années. Un abondant ruisseau passe devant elle. En amont du ruisseau, un grand nombre d'autres sources se jettent dans ce ruisseau. Ces sources doivent être aussi spécialement bénies; le dimanche de Quasimodo, 25 avril 1976, des milliers de pèlerins se trouvaient à Fontanelle par un temps de soleil resplendissant; il y avait là-bas jusqu'à 50 cars). (Pierina Gilli : « Je remerciai la chère Madone. ») Maintenant on vit une grande croix.

 [35] Pleine d'étonnement je demandai : « Chère Madone, que doit signifier cette croix? » Sa réponse fut : « Cette grande croix doit être érigée au milieu de la place près de la petite chapelle! Tous mes enfants qui prieront, en regardant cette croix, doivent recevoir de grandes grâces. Le regard vers cette croix doit obtenir à tous la lumière de la Foi, de l'Espérance et de la Charité! Et en ce lieu (Fontanelle), uni à mon Divin Fils Jésus Christ, mon cœur restera ouvert et mes bras étendus pour donner de grandes grâcesD Tout particulièrement ce sont mes enfants pécheurs qui doivent être ainsi sauvés. (Très solennellement) Venez ici, mes enfants! Ici j'ai fait jaillir pour vous une source du pardon et de l'amour! Mais avant tout vous, mes enfants, particulièrement aimés, qui avez à souffrir de maintes choses et qui malgré tout vous engagez pour ce lieu, (Fontanelle) vous recevez en récompense mon amour maternel d'une façon toute particulière! Maintenant le temps est venu L'heure est là où je souhaite que mon amour et la miséricorde du Seigneur se répandent sur toute l'humanité Mes enfants! Ne vous laissez pas décourager quand vous craignez que la main de la justice divine semble châtier! Je suis toujours prête d'intercéder et la miséricorde triomphera toujours » Pierina Gilli : « Je remerciai la chère Madone et demandai : Chère Madone, est-ce qu'on doit continuer à porter à Fontanelle les autres statues nouvelles de la Vierge Pèlerine? » Sa réponse fut : « Oui, c'est notre souhait qu'il en soit ainsi aussi dans l'avenir. » Maintenant la chère Madone s'inclina pleine d'amour vers moi et dit d'une voix maternelle : « Pierina! Toutes tes aspirations et tous tes désirs doivent toujours avoir comme objet de prier et de faire des sacrifices pour tous Aie confiance en moi! Je t'ai choisie pour apporter l'amour et la grâce! » (Sur ces paroles, elle me quitta.) 6 juin 1976 fête de la Pentecôte Pierina Gilli raconte : « A environ 2 h de l'après-midi, apparaît d'une manière inattendue dans ma chapelle, d'abord une lumière céleste et ensuite la chère Madone elle-même. Avec une très grande bonté elle dit :) « Pierina, dis à tous mes enfants qui viennent ici, et continue à leur répéter ce désir maternel : Enfants, aimez le Seigneur! Priez, et faites des sacrifices pour obtenir le salut éternel! Aimez-vous réciproquement comme de bons frères et sœurs! Et je viens pour mettre la paix dans vos âmes et l'union dans vos cœurs. Le grand cœur de mon Fils et Seigneur Jésus a déposé dans mes mains le pouvoir de distribuer aux âmes ses grâces divines avec la lumière du Saint-Esprit. » Pierina Gilli : « Maintenant je vis comme elle étendit ses bras et son manteau. Pendant ce geste, s'échappèrent de ses mains de petites langues [36] de feu qui tombaient sur les personnes sous son manteau. Avec majesté elle continua :) « Je suis votre Mère qui s'incline pour présenter à mon Divin Fils vos craintes, vos besoins, vos intentions de prières. Et il accorde, en cadeau d'échange de l'amour de cette Mère qui est la sienne, le pouvoir d'intercéder et de distribuer ses grâces dans le monde. » Pierina Gilli : « Maintenant elle resplendissait en un bien plus grand rayonnement de lumière et dit d'une voix solennelle : « Je suis Marie, la Médiatrice de la Grâce! » Pierina, fais connaître ce cadeau royal que j'ai reçu du Seigneur Jésus! « Je suis la Mère de l'amour, et je viens pour consoler... pour sauver! Que ma toute spéciale bénédiction de grâces descende sur tous mes enfants qui m'aiment et sur ceux qui collaborent que d'autres aussi le fassent! » Pierina Gilli : « Après ces paroles, elle disparut. Mais dans ma chapelle demeura un merveilleux parfum de roses qui durait des heures et qui fut perçu avec une grande joie et émotion par de nombreux pèlerins. ») 3 septembre 1976 vendredi du Sacré-Cœur Pierina raconte : « Lorsque je revins le matin de la Sainte Messe, la Madone apparut. Mais elle ne dit pas un mot. Lorsque le même jour, je me trouvais dans l'après-midi dans ma chambre en train d'écrire, je vis tout à coup dans ma chapelle une vive lumière. Tout de suite j'y allai pour vérifier. Quelle joie! La chère Madone était de nouveau là! Oh, comme elles est bonne! Avec une grande bonté, elle dit : « Pierina! Actuellement beaucoup d'enfants fidèles viennent ici Dis-leur qu'ils doivent avoir du courage et de la confiance pendant qu'ils prient! Mais avant tout aide-moi qu'ils comprennent toujours mieux l'amour du Seigneur!... (Ensuite, elle resplendit en une lumière beaucoup plus vive et d'une voix triste mais maternelle, elle poursuivit :) « Mes enfants! Priez et ne craignez pas, si en ce temps l'ennemi veut assombrir la lumière de mon Divin Fils Jésus Christ! Je rassemble les prières et les intercessions de tant d'âmes et ensuite elles sont transformées en grâces de paix, d'union et de lumière! Vous, mes enfants qui m'aimez et qui cherchez à accomplir mes demandes Vous, mes enfants qui faites des sacrifices, afin que le message de l'amour ne soit pas perdu Vous, mes enfants, qui collaborez, que ce lieu tant aimé par nous « Fontanelle » soit gardé! Vous recevrez de mon Divin Fils Jésus Christ une récompense particulièrement grande et de grandes démonstrations de grâces! » (Au moment du départ, elle dit d'une voix particulièrement bonne :) « Vivez toujours dans cet amour qui est le mien! »

[37] La bénédiction des Vierges Pèlerines En août 1974, 

l'auteur de ce livre (Père Thaddäus Laux Alfons Maria Weigl) rendit visite à la famille Cajo Perathoner à St. Ulrich dans le Grödnertal près de Bozen. Le père, Cajo Perathoner, décédé en 1965, avait déjà créé en 1950, à la demande du curé de Montichiari de l'époque, Mgr Francesco Rossi, la belle statue de « Rosa Mistica » qui depuis se trouve à la cathédrale de Montichiari, au-dessus du premier autel latéral à droite et qui est très vénérée par beaucoup de dévots et de pèlerins. Plus tard, son fils Ulrich créa la statue de Rosa Mistica de presque 2 m de haut qui, en 1966, fut installée à Fontanelle et qui depuis est aussi très vénérée. A St. Ulrich vivent encore la mère, Catherine Perathoner, et douze enfants dont six sont sculpteurs. Après avoir fait connaissance, on fit le projet de faire sculpter une nouvelle statue de « Rosa Mistica » qui ensuite devait aller comme Vierge Pèlerine dans les couvents et les familles, afin que là on fasse beaucoup de prières à ses intentions. Lorsque par la suite ce projet fut présenté à Pierina Gilli, celle-ci en fut tout de suite enthousiasmée. Maintenant se posa la question comment devait se présenter cette Vierge Pèlerine? Comme celle de la cathédrale de Montichiari ou comme celle de Fontanelle? Pierina trancha tout de suite la question très clairement : « Comme la statue de Fontanelle! » Car telle que la statue à la cathédrale - avec la rose blanche, rouge et dorée - ainsi la Mère céleste n'a apparu qu'une seule fois, le 8 décembre 1947. Depuis elle apparut toujours comme à Fontanelle, avec les trois roses sur la poitrine, par-dessus le manteau. Il est vrai que Pierina fit remarquer que la présentation de « Rosa Mistica » à Fontanelle n'était pas tout à fait exacte. Les roses ne sont pas disposées comme là-bas en triangle, mais dans une ligne droite, de droite à gauche, la rose blanche, rouge, dorée. La rose dorée est donc exactement sur le côté du cœur. En outre, Pierina fit encore différentes indications de détails concernant l'attitude, le vêtement, le chapelet, etc. Depuis presque 30 ans jusqu'à nos jours, la Mère de Dieu lui apparaît toujours de la même façon, excepté ce 8 décembre 1947. Plus tard, on passa commande à St. Ulrich d'une statue selon ses indications précises. Le fils Herbert créa cette première Vierge Pèlerine, de 1 m 26 de haut. Début novembre 1974, elle fut portée de St. Ulrich à Montichiari dans la chapelle de Pierina Gilli, où depuis les dernières années ont eu lieu toutes les nouvelles apparitions de la chère Mère céleste. Dans ce lieu sanctifié par tant d'apparitions et de grandes grâces, elle aussi devait être sanctifiée et bénie d'une façon ou d'une autre. Lorsque Pierina Gilli, tôt le matin du 5 novembre 1974, priait dans cette chapelle, elle perçut très clairement la voix de la chère Mère céleste : « Où que j'aille, j'apporte les grâces du Seigneur! » La Madone elle-même n'était pas visible. Pierina n'entendit que sa voix. Plus tard elle déclara à ce sujet : « Rien que cette voix signifiait déjà pour moi de la béatitude céleste. Dans l'autre monde il n'y a certainement rien de plus beau et de plus réjouissant que cette voix merveilleuse de la Madone. Même si je n'ai pas pu la voir, je suis absolument certaine que la Madone était réellement présente et qu'elle prononça ces paroles. »

[38] La première Vierge Pèlerine - jusqu'à présent c'est elle la plus grande, 1 m 26 - a fait depuis en grand pèlerinage à travers des couvents et des familles. Le premier couvent où elle fit son entrée, où elle fut accueillie avec joie, hélas seulement pour une nuit - presque toute la nuit on priait devant elle - c'était un couvent dans le Tirol du sud. Depuis six ans personne n'était plus entré. Peu après la visite de la Vierge Pèlerine et une neuvaine à « Rosa Mistica » qui a suivi, deux candidates se sont annoncées et qui entrèrent déjà le 6 janvier 1975. Depuis, le jour de la Fête Dieu, une troisième s'est ajoutée. Pour les sœurs, c'est une grâce évidente de la prière exaucée. Le 8 décembre 1974, une deuxième Vierge Pèlerine était chez Pierina. Ce matin-là, la Madone apparut de nouveau. Cette fois-ci une lumière céleste fut visible pour Pierina et en même temps de nouveau la voix de la Mère du ciel : « Pierina, dis à tous mes enfants qui viennent aujourd'hui pour prier ici, que je suis réellement présente et que je donne à tous les grâces du Seigneur. Dis que pendant le pèlerinage on doit surtout invoquer l'Archange Saint Raphaël, et moi-même je viens avec les grâces du ciel. » (L'archange Saint Raphaël est l'ange de la guérison, de la consolation et de la défense contre les attaques des démons). Le 8 décembre 1974, à « l'heure de la Grâce » (12 à 13 h) la chapelle de Pierina Gilli était bondée de pèlerins. De même encore beaucoup attendaient dehors dans le vaste jardin pour pouvoir pénétrer alternativement dans la chapelle pendant cette « Heure de Grâce » pour un peu de temps. Peu après 12 h, la Mère de Dieu apparut, mais seulement visible pour la voyante, très solennellement avec des milliers d'anges. Non seulement au dessus de la chapelle, amis aussi tout autour du jardin s'ouvrait en direction du ciel un chemin de lumière d'une indescriptible magnificence, formé par des anges qui louaient Dieu et jubilaient autour de leur maîtresse et reine. L'apparition durait presque 20 minutes. 

 Déjà le 2 février 1975, Fête de la Chandeleur, 

une troisième et quatrième Vierge Pèlerine, chacune d'un mètre de haut, furent placées dans la chapelle de Pierina Gilli. A nouveau la lumière céleste rayonna deux fois, ce qui indiqua clairement que la Mère de Dieu apparut elle-même pour bénir et sanctifier aussi ces Vierges Pèlerines. Une de ces statues parcourt depuis le sud du Tirol, l'autre la Suisse. Le 2 mars 1975, la cinquième et sixième Vierge Pèlerine se trouva dans la chapelle de Pierina. A l'heure de midi, Pierina vit autour de ces statues une merveilleuse lumière composée de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Cette fois la Madone elle-même apparut dans cette lumière et elle dit : « où que j'aille, j'apporte des grâces surabondantes du Seigneur. » Une de ces statues se trouve actuellement à Aschaffenburg, l'autre dans la région de Altötting. Vers 9 h du dimanche de Quasimodo, le 6 avril 1975, ce « dimanche des avalanches » arrivèrent, après beaucoup de fatigues et de difficultés, deux autres statues chez Pierina, la septième et la huitième Vierge Pèlerine, chacune de un mètre de haut. L'une d'elle fit portée, sur un tréteau portatif, [39] pendant la procession de pénitence de Fontanelle au petit pont près de la route et de nouveau retour, au total un parcours d'environ 2 kms. Lors de cette première procession, ce furent des jeunes filles et des femmes en plus d'une religieuse de la région d'Innsbruck en Tirol qui portèrent cette statue de « Rosa Mistica » sur ce tréteau portatif également fourni par la famille Perathoner de St. Ulrich. On porta aussi un magnifique bouquet de fleurs apportées par des pèlerins suisses de la région de St Gallen. Sûrement que pour tous les participants, ce jour restera un souvenir heureux et ineffable pour le reste de leur vie. Car déjà deux jours plus tard, lors de la grande apparition du 8 avril 1975, la chère Mère céleste en parla aussitôt et exprima sa grande satisfaction au sujet de cette procession avec sa statue. Vers le soir, la statue portée à Fontanelle, devant laquelle beaucoup de pèlerins, aussi d'Italie, ont prié toute la journée, fut ramenée de nouveau près de l'autre statue dans la chapelle de Pierina Gilli. Pendant ce temps s'est aussi montré le merveilleux arc-en-ciel ce soir de Quasimodo. En présence des deux statues eut lieu très tôt le matin du 8 avril la grande apparition déjà écrite. Les deux statues ont donc de nouveau été sanctifiées par la présence de la Mère céleste. Une Vierge Pèlerine parcourt maintenant l'Autriche, d'abord le Tirol ensuite Vienne, etc. La deuxième statue est restée en Italie et parcourt principalement l'Italie du nord, Milan, Bergame, Vérone, Trieste. Elle doit toujours revenir à Montichiari; elle est portée pendant les processions de pénitence à Fontanelle, surtout lorsqu'il y a une grande affluence de pèlerins. De toute évidence, la Mère de Dieu donne une grande importance à ces processions de pénitence. Le 12 mai 1975, six autres Vierges Pèlerines furent apportées chez Pierina Gilli, deux de 1 m et quatre plus petites de 70 cm de haut. Ce 12 mai le soir à 9 h la Mère de Dieu apparut de nouveau et dit : « Je fais descendre sur ces statues, portrait de moi-même, la bénédiction. Où que je me rende, j'apporterai la joie, la paix, des grâces pour tant d'âmes Je suis toujours proche de vous avec ma protection maternelle et la bénédiction toute particulière du Seigneur » Le lendemain, 13 mai 1975, vers 7 h 40, elle apparut de nouveau et dit : « Pierina, dis à tous les pèlerins qui aujourd'hui viennent ici par amour pour moi, que je leur donne de grandes grâces, parce qu'ils ont consolé le cœur de mon Divin Fils et aussi mon cœur Ils doivent continuer à aimer ces deux cœurs et doivent chercher à faire connaître mon amour maternel autant que possible à beaucoup de mes enfants Je les aime tous et je voudrais les porter tous une fois dans le ciel où ils recevront la récompense méritée et pourront jouir de la félicité éternelle. Que la bénédiction du Seigneur reste toujours avec eux ainsi que mon amour dans leurs âmes. » Ces 6 Vierges Pèlerines (de la 9 e à la 14 e) sanctifiées par deux apparitions de la Mère céleste parcourent depuis l'Autriche et l'Allemagne. Le 14 juin 1975, douze nouvelles statues, de 70 cm chacune arrivèrent dans la chapelle de Pierina Gilli. Lorsqu'elle priait devant, demandant à la Madone de bénir ces douze statues comme les autres, elle perçut à 13 h 25.

[40] d'abord seulement la voix de la Madone qui donne tout de suite réponse à sa demande et dit : « Mais oui, volontiersR Où que je me rends et où je suis aimée et vénérée par tant de mes enfants fidèles, là je donne à tous les grâces de mon Divin Fils Jésus. » Lorsque peu après ces douze statues furent bénies par un prêtre avec les prières prescrites du rituel romain, la Mère céleste apparut de nouveau, il était environ 13 h 50. Mais cette fois d'une manière visible dans toute sa céleste magnificence, très brièvement et dit : « Que sur vous tous descende la bénédiction du Seigneur! » Comme on l'a déjà signalé précédemment dans la grande apparition du 3 juillet, Pierina Gilli fut comme immobilisée pendant cette apparition pour ne pas déranger la bénédiction liturgique. Ce douze Vierges Pèlerines (de la 15 e à la 26 e) parcourent, depuis, tous les pays, une est destinée au Brésil. Le 12 juillet 1975, huit autres statues (70 cm) arrivèrent dans la chapelle de Pierina. Ce jour à deux reprises apparut la lumière céleste, 18 h 18 et 18 h 44 et la voix de la Madone dit : « Comme tu vois, Pierina, je suis présente avec les grâces du Seigneur et ma maternelle protection! » - les apparitions eurent lieu lorsque beaucoup de pèlerins priaient dans la chapelle. 

Le 13 juillet, jour de « Rosa Mistica » 

la Madone apparut déjà à 6 h brièvement, mais dans toute sa splendeur céleste et dit avec joie : « Dis à tous mes enfants qui viennent aujourd'hui ici que je leur apporte la bénédiction du Seigneur. Comme déjà précédemment que ma bénédiction maternelle descende sur ces statues (en souriant avec une grande bonté) et tous les objets de piété. » Aussi ces 27 à 34 Vierges Pèlerines sont depuis longtemps en route : région de la Rhur, le palatinat, la Suisse, l'Autriche. Jusqu'à présent déjà 250 Vierges Pèlerines; toutes ont été à Montichiari, toutes ont été bénies par une ou plusieurs apparitions de la Madone. Une preuve irrésistible de la bonté de notre Mère céleste et de l'importance qu'elle attache au fait que de nombreux enfants dévoués se rassemblent autour d'elle et prient, fassent des sacrifices et réparent avec elle, pour sauver le monde. La revue « Le Rocher », édition de juillet 1975, raconte au sujet d'une statistique : 

« En 1962, le nombre des religieux de l'Église catholique était de 1 550 000. Aujourd'hui, 1975 il n'est plus que de 780 000. Ce qui signifie une diminution de moitié dans 12 ou 13 ans! 

« Priez pour les prêtres et les personnes consacrées! » 

Lors d'une apparition, Pierina Gilli posa une fois la question : « Chère Madone! J'entends toujours dire qu'à d'autres lieux d'apparitions vous annoncez de grands châtiments à venir. Pourquoi ici ne parlez-vous pas de châtiments? » La Madone donna avec un bon sourire la réponse : « Mon Divin Fils Jésus Christ m'a envoyée à Montichiari pour y porter avant tout son amour. » 

« Maria Rosa Mistica », priez toujours pour nous!