Anges du Seigneur, vous qui me défendez pendant ma vie.
La Prière aux Saints Anges du Cardinal Bona « Anges du Seigneur, vous qui me défendez pendant ma vie » :
« Saint Ange, qui m'avez été donné pour me garder et pour me conduire pendant ma vie, prenez les armes pour me défendre et venez pour me secourir. Mettez-moi à couvert sous l'ombre de vos ailes contre les embuches de mon ennemi, contre toutes sortes de dangers et contre les tentations qui m'attaquent. Accordez-moi votre assistance, Esprits bienheureux, enseignez-moi, conduisez-moi, protégez-moi et lorsque la fin de ma vie arrivera, secourez-moi avec bonté dans ce dernier combat. Vous sept Esprits, qui êtes toujours présents devant le Trône de Dieu, purifiez-moi, éclairez-moi et rendez-moi parfait ; réglez toutes mes affections et toutes mes actions pour la Gloire de mon Dieu et pour le salut de mon âme. Soyez ma consolation à l'heure de ma mort, Anges du Seigneur, puissants en vertu, vous qui me défendez pendant ma vie et qui travaillez avec tant d'ardeur à mon salut. Répandez dans mon esprit cette Lumière céleste, qui détruise tellement en moi tout ce qu'il y a de matériel et d'impur, que mon cœur devienne tout embrasé de l'Amour divin. Esprits innombrables de la Milice céleste, venez tous pour me secourir et pour me défendre des attaques des Esprits de ténèbres et de malice. Célestes Esprits, qui aimez Dieu si ardemment, enflammez mon âme de ce Feu divin que Jésus-Christ est venu apporter sur la terre, et qu'Il désire voir allumé dans les cœurs qui sont à Lui. Sources pures de sagesse, nourrissez mon esprit de cette doctrine céleste que vous possédez, et enseignez-moi la véritable science des Saints. Esprits très purs, rendez-moi docile aux Instructions de mon Dieu, afin que j'apprenne Sa sainte Loi, et que j'obéisse à ses Commandements : dissipez les ténèbres dont je suis environné et éclairez ensuite mon esprit des Lumières divines ».
Ainsi soit-il.Cardinal Jean Bona (1607-1674) - « Ferventes aspirations à Dieu » (Via compendii ad Deum per ignitas aspirationes), pages 142-144, Chez Charles Huart (1729)