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11 ièm méditation.

21/03/2020


Onzième jour

Durant la première année de sa vie terrestre, la Reine du Ciel a formé la plus splendide des aurores pour que naisse dans les coeurs un ardent désir du Rédempteur.


L'âme à la petite Reine bébé : Me voici encore une fois près de ton berceau, petite Maman céleste. Mon coeur est fasciné par ta beauté dont je ne puis détourner mes yeux. Comme ton regard est doux ! Les gestes de tes petites mains m'invitent à t'embrasser et à te serrer sur mon coeur. Petite Maman, donne-moi tes flammes amoureuses pour qu'elles brûlent ma volonté et te rendent heureuse en m'amenant à vivre dans la Divine Volonté comme toi.

Leçon de la Reine du Ciel :

Ma fille, si tu savais à quel point mon petit Coeur maternel se réjouit de te voir près de mon berceau dans l'attente de mes enseignements ! Ainsi, je ne me sens pas une Mère stérile ou une Reine sans sujets puisque j'ai auprès de moi ma chère fille qui m'aime beaucoup et désire que j'accomplisse auprès d'elle mon rôle de Mère et de Reine. Tu es pour moi porteuse de joie, d'autant plus que tu es là pour que je t'enseigne la manière de vivre dans le Royaume de la Divine Volonté. Avoir une fille qui veut vivre dans ce Royaume si saint est pour moi la plus belle fête, le plus bel hommage que tu puisses me rendre. Sois attentive, ma chère fille, et je continuerai à te raconter les merveilles relatives à ma naissance.

Mon berceau était entouré d'anges qui chantaient des berceuses à leur Souveraine. Puisque j'avais l'usage de mon intelligence (infusée en moi par mon Créateur), j'adorais la Très Sainte Trinité, ce qui était mon premier devoir, et ce que je faisais à travers mes babillages d'enfant. L'ardeur de mon amour pour cette sainte Majesté était si grand que je me sentis tomber dans le délire, délire accompagné du désir ardent de me trouver dans les bras de la Divinité pour recevoir ses baisers et lui donner les miens.

Les anges, pour qui mes désirs étaient des ordres, me prirent sur leurs ailes et me déposèrent dans les bras aimants de mon Père Céleste. Oh ! avec quel amour les trois Personnes divines me reçurent ! J'arrivais de l'exil et la brève pause de séparation d'avec eux fut la cause de nouvelles flambées d'amour. Ces nouveaux cadeaux de leur part me fournirent de nouvelles ressources pour demander pitié et indulgence pour mes enfants exilés vivant sous le joug de la divine justice. Remplie d'amour, je leur ai dit :

« Adorable Trinité, je me sens heureuse et Reine ; je ne sais pas ce que c'est que d'être malheureuse et esclave. Par votre Volonté qui règne en moi, je suis inondée de tellement de joie et d'allégresse que, dans ma petitesse, je ne peux porter tant de faveurs. Malgré ce grand bonheur, il y a de l'amertume dans mon petit Coeur. Je sens mes enfants malheureux et esclaves de leur volonté rebelle.

« Ayez pitié, Trinité Sainte, ayez pitié ! Rendez-moi totalement heureuse en rendant heureux ces malheureux enfants que je porte dans mon Coeur maternel. Faites descendre le Verbe Divin sur la terre et je serai comblée ! Père, je ne quitterai pas tes genoux si tu ne m'accordes pas la joie d'apporter à mes enfants la bonne nouvelle de leur Rédemption. »

La Divinité fut attendrie par ma prière et, me comblant de nouveaux cadeaux, me dit : « Retourne en exil et continue tes prières. Fais tous tes actes dans notre Volonté et, au temps voulu, nous te donnerons satisfaction. » Elle ne précisa ni le temps ni l'endroit où le Verbe allait se manifester.

Pour me conformer à la Divine Volonté, je quittai donc le Ciel. Cela fut pour moi un sacrifice extrême, mais je l'ai fait de bon gré, car seule la Divine Volonté pouvait décider de mon agir.

Ma fille, vois combien ton âme m'a coûté. Ce fut au point de changer en amertume l'immense mer de ma joie et de mon bonheur. Chaque fois que tu fais ta volonté, tu te rends esclave et malheureuse. Et moi, je ressens dans mon Coeur maternel la tristesse de ma fille. Quelle peine je ressens quand je vois mes enfants malheureux ! Comme tu devrais avoir à coeur d'accomplir la Divine Volonté en voyant que je me suis résignée à quitter le Ciel pour que ma volonté personnelle continue de n'avoir aucune vie en moi.

Ma fille, dans chacune de tes actions, aie comme premier devoir celui d'adorer ton Créateur, de le connaître et de l'aimer. Agir ainsi place l'âme dans l'ordre de la Création et l'amène à reconnaître celui qui l'a créée. Cette connaissance est le devoir le plus saint de chaque créature : connaître son origine. Mon départ du Ciel et mes prières ont fait poindre l'aurore, prélude du plein jour de la venue du Verbe Divin sur la terre.


L'âme : Petite Maman céleste, te voir nouveau-née et me donner des leçons si saintes me bouleverse. Je comprends à quel point tu m'aimes quand je te vois devenir malheureuse à cause de moi. Sainte Maman, toi qui m'aimes tant, fais que la puissance, l'amour et les joies qui te remplissent descendent dans mon âme afin que, remplie de ces dons, ma volonté personnelle n'ait en moi aucun espace et cède totalement la place à la Divine Volonté.

Petite pratique :

Pour m'honorer aujourd'hui, tu feras trois actes d'adoration à ton Créateur en récitant trois Gloire au Père pour le remercier pour toutes les fois où j'ai été admise en sa divine Présence.


Oraison jaculatoire :

Céleste Maman, que l'aurore de la Divine Volonté s'élève dans mon âme. 

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