Dévotion au Coeur Immaculé de Marie.
Cœur immaculé de Marie.
Offrons-nous au Coeur Immaculé de Marie, Mère de Dieu, Mère des Hommes.Elle s'est donnée corps et âme sans se poser de questions!Amoureuse de la Vérité et dans l'humilité, elle répond à son Dieu "OUI"Dans ce OUI, tout est dit!Disons OUI, suivons son chemin, partageons ses silences, ses souffrances et ses joies.Offrons-lui le Monde pour recevoir l'être Divin qui a sauvé l'humanité.Prions:Mère de Dieu, notre Mère nous t'implorons.Accompagne-nous sur ce chemin de vie qui est souffrance.Comme tu le sais si bien!Viens Marie, viens ma douce!Nous allons à tous vents comme la plume d'un oiseau qui se perd loin de son maître.Viens Marie, conduit nous vers l'Amour, l'Amour qui donne vie.Ave Maria,...Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et dans tous les siècles des siècles.Amen!En marie.Amicalement, Valérie.Je prie pour vous._____________________________________________________________________
Historique de la dévotion.
Le Cœur immaculé de Marie, image du XIXe siècle.
Apparitions de Fátima
La chapelle des apparitions dans le sanctuaire de Notre-Dame de Fátima.
Cette dévotion est fondée sur la théologie mariale de saint Bernard de Clairvaux, ainsi que sur les écrits de docteurs de l'Église tels que saint Anselme de Cantorbéry. Après l'apparition de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus par les révélations privées reçues par sainte Gertrude, sainte Mechtilde et notamment sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVIIe siècle[1], cette dévotion fut progressivement assimilée à Marie, qui ne forme qu'un seul cœur avec celui de Jésus selon saint François de Sales[1]. La dévotion au Cœur de Marie va apparaître lentement chez les fidèles catholiques, notamment grâce à l'expansion de la dévotion mariale à partir du XVIIe siècle, avant de prendre une plus grande influence par la promotion qu'en fit notamment saint Jean Eudes, et dans une moindre mesure par saint Louis-Marie Grignion de Montfort, au XVIIe siècle[2]. Une fête consacré au Cœur très pur de Marie était déjà célébrée par l'ordre des Augustins et le diocèse de Rome dès le XIXe siècle.
Le 27 novembre 1830, la Vierge Marie aurait demandé, au cours d'une apparition à sainte Catherine Labouré, de faire frapper une médaille avec les Cœurs de Jésus et de Marie. Il devait être marqué sur le contour cette petite prière : "Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous"[2] (prémices du dogme de l'Immaculée conception, qui ne sera proclamée par le pape Pie IX qu'en 1854.)
Le 11 décembre 1836, l'abbé Desgenettes, curé de Notre-Dame-des-Victoires à Paris consacra, sa paroisse au Cœur Immaculé de Marie, une première pour l'époque. Son action fut en réponse à une locution intérieure qu'il aurait eu quelques jours plus tôt, lui disant : "Consacre ta paroisse au Cœur immaculé de Marie."[2]
C'est notamment à partir des apparitions de Fátima que la dévotion du Cœur immaculé de Marie va connaître une grande impulsion à travers le monde catholique. Au cours de ces apparitions, la Vierge aurait elle-même appelé à cette dévotion. Le 13 juin 1917, elle aurait dit aux bergers :
« [Jésus] veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner son trône.[3] »
Le 13 juillet 1917, après leur avoir montré la vision de l'enfer selon leurs dires, la Vierge aurait confié à Lucie, François et Jacinthe :
« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon Cœur Immaculé. (...) La guerre va finir, mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI commencera une pire encore. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne qu'il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l'Eglise et le Saint-Père. Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.[4] »
« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon Cœur Immaculé. (...) La guerre va finir, mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI commencera une pire encore. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne qu'il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l'Eglise et le Saint-Père. Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.[4] »
Dévotion réparatrice des premiers samedi
Lucie dos Santos, devenue religieuse après les apparitions à Fátima, aurait reçu deux autres messages de la Vierge et du Christ. Dans la soirée du 10 décembre 1925, dans sa cellule du couvent de Pontevedra, sœur Lucie aurait de nouveau vu la Vierge qui lui aurait montré son Cœur entouré d'épines. Elle lui aurait dit ensuite :
« Aie compassion du Cœur de ta très sainte mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.[5] »
« Aie compassion du Cœur de ta très sainte mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.[5] »
La dévotion des premiers samedis du moins a été approuvée par l'évêque de Leira-Fátima le 13 septembre 1939[5].
Consécration de la Russie et du monde au Cœur Immaculé
Dans la nuit du 13 juin 1929, alors que sœur Lucie est en prière dans la chapelle du couvent de Tuy, elle aurait été témoin d'une apparition mariale. Au cours de cette apparition, la Vierge Marie, qui se tenait à côté de l'autel selon ses dires, lui aurait dit :
« Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie.[6] »
« Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie.[6] »
Dès 1930, le pape Pie XI est informé des demandes que la Vierge aurait faites aux trois bergers de Fátima, qu'elle aurait renouvelées auprès de Lucie devenue religieuse, mais il ne consacre pas la Russie au Cœur immaculé[6].
La bienheureuse Alexandrina de Balazar était la grande messagère de Jésus à la demande de la consécration du monde au Cœur immaculé de Marie faite par le pape Pie XII.
Fête liturgique
Le 1er août 1935, le Christ aurait demandé à une mystique portugaise, la bienheureuse Alexandrina de Balazar, que le pape consacre le monde au Cœur immaculé de Marie[6]. En septembre 1936, son confesseur, le Père Pinho, écrit une lettre au cardinal Eugenio Pacelli, futur pape Pie XII. Toutefois, la demande n'est encore une fois pas exécutée par Pie XI. En décembre 1940, sœur Lucie, unique survivante des apparitions de Fátima, écrit une lettre au nouveau pape Pie XII, dans laquelle elle lui demande de « daigner étendre et de bénir cette dévotion [au Cœur Immaculé de Marie] dans le monde entier » ainsi que « la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, avec une mention spéciale de la Russie »[7]. Il faudra attendre le 31 octobre 1942, quand le pape Pie XII, au milieu de la Seconde Guerre mondiale, consacre solennellement le monde au Cœur immaculé de Marie, sans toutefois nommer la Russie, évènement retransmis par la radio[6].
Cette consécration est notamment renouvelée par le pape Jean-Paul II le 25 mars 1984, place Saint-Pierre devant 250 000 personnes, en union avec tous les évêques du monde, et en faisant une mention spéciale pour la Russie. Dans une lettre datée du 8 novembre 1989, sœur Lucie, encore vivante, déclare que la consécration de 1984 est valide et complète. Un an après la consécration de Jean-Paul II débute la Perestroïka en Russie, qui amena à la chute de l'URSS en 1991 et à la destruction du mur de Berlin en 1989. Pour une majorité de fidèles catholiques, la consécration du monde et de la Russie au Cœur immaculé en 1984 est à l'origine de la chute du communisme[6].
Malgré les multiples consécrations du monde par différents papes et le témoignage écrit de sœur Lucie validant la consécration de 1984, certaines personnes estiment que la « demande de la Vierge de consacrer la Russie à son cœur immaculé » n'a pas été remplie par les autorités de l'Église car c'est le monde qui a été consacré et non spécifiquement la Russie[8],[9].
Pie VII accorde une « fête du Cœur Très Pur de Marie » à quelques églises, le dimanche de l'octave de l'Assomption, puis Pie IX renouvelle cette autorisation. Elle est finalement inscrite dans le calendrier liturgique universel en 1942 par Pie XII, et fixée au 22 août, jour octave de l'Assomption. Lors des réformes liturgiques de Paul VI en 1969 la fête du Cœur immaculé de Marie est transférée au samedi de la troisième semaine après la Pentecôte, soit le lendemain de la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, tandis que la fête de Marie-Reine passe du 31 mai au 22 août.
Après avoir généralisé la fête du Cœur immaculé de Marie en 1942, le pape Pie XII institue une autre fête en 1954, celle de Marie-Reine, afin que chaque année « on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie »[10]. Le monde est consacré au Cœur Immaculé de Marie par Pie XII, puis par le pape Jean-Paul II et enfin par le pape François le 13 octobre 2013, dans le cadre de l'année de la foi.
la dévotion à Marie
la dévotion à Marie
La dévotion à Marie et de quand date-t-elle?
La dévotion de Marie vient de la Bible : « Bienheureuse est celle qui a cru » lui dit Elisabeth en Lc 1, 45. Elle est celle qui intercède pour nous auprès de Jésus à Cana (Jn 2, 1-12) ; qui est fidèle au pied de la Croix et que Jésus nous donne pour mère (Jn 19, 25-27), qui est présente dans la première communauté chrétienne (Ac 1, 14).
La foi de Marie est donc attestée dès les temps apostoliques et n'a pu que susciter le respect des premiers chrétiens, respect qui se teinte de déférence à son égard comme à une mère, puisque c'est le rôle que Jésus lui donne pour nous. Son rôle d'intercession est aussi présent dès le début du christianisme.
Le christianisme étant clandestin jusqu'au IVe siècle, on n'a pratiquement pas de traces des dévotions que les premiers chrétiens avaient pour les saints, à part quelques tombes de martyrs. Mais, dès qu'ils ont été autorisés à construire publiquement des églises, les chrétiens en ont dédié à la Vierge Marie, comme le premier édifice de la basilique St Marie Majeure à Rome, la plus ancienne connue (IVe s.), l'abbaye de la Dormition de Jérusalem (Ve s.), ou l'église dédiée à Marie à Ephèse sur le lieu supposé de sa maison (Ve s. également).
Donc, la dévotion à Marie vient de l'Ecriture, puis de la tradition chrétienne la plus antique. Elle date du Ier s. d'après les textes. Selon les traces archéologiques accessibles les plus anciennes (puisque avant, il n'y avait pas de possibilité de bâtir des églises), elle date au minimum d'avant les premières églises dédiées à Marie. Cette tradition ne s'est jamais interrompue, ni en Orient, ni en Occident.
Le Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen.